Concours de sommets


Temps gris sur la plaine. Seul Cernay est ensoleillé.

Ce cycliste amateur ne nous laisse pas indifférent tellement ses exploits font rêver.

Déjà 220.000 mètres de dénivelée pour lui et 20.000 km de vélo.

Imagine t-on grimper 200 fois le Grand Ballon pour en arriver là?

Non, moi je n’en aurais pas la force.

Alors reconnaissons le, il y a parmi nous des stakhanovistes du vélo.

Pour ma part, je compte sur les doigts d’une main mes ascensions au Grand Ballon.

Chaque fois que je me lance ce défi, c’est toujours un combat avec moi-même.

Vais-je encore parvenir en haut?

C’est la question que je me pose et jamais je n’imagine devoir faire demi-tour.

Pourquoi le Grand Ballon m’apparait-il si difficile? Peut-être à cause de ses 21 km de montée?

J’ai quand même réussi à gravir petit à petit cette année 72500 m de dénivelée. A petite vitesse.

Je m’en contenterai.

Alors aujourd’hui, je me cramponne au guidon. Surtout quand j’aborde la ferme-auberge du Ballon.

A partir de là, les rafales de vent se mettent à cisailler ma route.

Alors je courbe l’échine sans regarder devant.

Relever la tête est toujours une nouvelle découverte, un étonnement…

Le virage attendu  me donne un peu de vent poussant.

J’ai posé mon vélo devant la vitrine de l’apiculteur, le temps de m’équiper pour la suite de la balade.

Une rafale a balayé mes gants posés sur le banc et j’ai juste eu le temps d’empoigner ma bécane qui prenait la tangente sans crier gare.

Je rejoins le Markstein en évitant les bandes de feuilles mortes.

Route des Crêtes

Quel curieux manège sur les pentes du Markstein!

Le Markstein et sa nouvelle piste de luges d’été

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