
J’ai trois exemples en tête de sites touristiques où les cyclistes ne sont pas les bienvenus.
D’abord il existe le conflit avec le Pont du Gard dont la FFCT commence à se préoccuper dans la revue Cyclotourisme de novembre 2014 (il serait temps)…(j’en avais parlé en 2013 ici et ici) , ensuite il y a le Mont-Saint-Michel avec sa passerelle ratée et dont Isabelle et le vélo fait le point avec maestria sur son blog.

Et tout récemment, j’ai appris aussi que pour passer devant le château d’Amboise, il faut mettre pieds à terre.

voir le dossier. Problème, la rue qui passe devant le château est justement sur l’itinéraire Loire à vélo.
Trois sites où les décideurs publics ont vite fait le choix de pénaliser les cyclistes.
Argument non avoué mais déterminant pour le Pont du Gard et le Mont-Saint-Michel: faire rentrer le maximum d’argent. Surtout au Mont-Saint-Michel où Véolia exploite des navettes.
Il est temps de se rebeller.
Par exemple en passant en force, ce que je n’hésiterais pas à faire si j’étais sur place.
Cet été, j’ai vu à Remiremont un employé communal qui prétendait empêcher les cyclistes de passer à pied le long du plan d’eau.
Mais où va t-on?
La plupart du temps, ce sont des maires rétrogrades qui sont la cause de ces interdits.
Faisons une mauvaise pub à leur ville pour commencer.

Cet été je suis allé au Mont St Michel à vélo, comme des dizaines d’autres ce jour là. L’interdiction est incompréhensible, dans les faits mais aussi avec la signalisation en place !
Tout s’est très bien passé, cela évite une navette bondée (et la soulage donc un peu), cohabitation avec les piétons impeccable…
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Je ne sais pas si c’est pour l’argent, ou parce qu’ils ne veulent pas faire de parkings à vélos sur le Mont. Pourquoi ne le voudraient-ils pas ? … Bon. En tous cas c’est vrai que ni les associations ni l’Etat n’ont l’air très efficaces… ce sont vraiment des histoires exemplaires d’avant … J’ignorais en revanche que les navettes étaient bondées : quelle honte ! Les seuls pour qui elles sont indispensables sont les gens qui ont du mal à marcher. Ce sont ceux qui vont le plus souffrir de la foule. Effet pervers des prix bas ou perçus gratuits dans les transports en commun, encore. Machines à fabriquer des faiblards. Machines qui coûtent cher, etc. Effet pervers de la détestation vouée aux vélos.
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Pour le Mont Saint Michel arriver a vélo est possible. Après accrocher le vélo est un autre problème. La navette est bondée pas de distanciation possible et surtout on ne voit pas l arrivée.
Pour Ambroise on arrive sur une place très bondée entre les tables des restaurants. Masque obligatoire à moins de slalomer entre les passants il est plus raisonnable de mettre pieds à terre
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