Le voyage à vélo?
J’ai déjà abordé ce sujet maintes fois.
La notion de voyage est plus ou moins vaste dans l’échelle du temps et de la distance.
Partir faire un tour à vélo autour de chez soi et rentrer à midi ou le soir, c’est déjà voyager.
Puis vient le voyage à la journée qui ouvre des horizons nouveaux.
Enfin franchir le pas, emporter ses bagages et partir plusieurs jours.
J’ai de l’admiration pour les voyageurs au long cours, ceux qui partent pour de longs périples en autonomie totale.
En revanche, j’apprécie peu les raids encadrés comme Pékin-Paris où l’intendance vous accompagne.
C’est une affaire de goût.
Avant de partir, on se prépare…et on tente d’investir un peu dans du matériel adapté.
C’est un bon investissement qui servira plusieurs années, mais il faut bien réfléchir avant de partir et pourquoi pas tester son matériel aux vacances de printemps pendant deux ou trois jours.
Le vélo, les bagages, l’itinéraire, les bivouacs ou les gites,…
Vélo mulet ou vélo gazelle?
C’est le premier dilemme.
Le vélo-mulet

Le vélo mulet, c’est celui qu’on va charger sans mesure avec 40 kg de bagages. Solide et facilement réparable sous toutes les contrées avec des composants standards.
Point n’est besoin de souligner que le cheminement sera lent; peu importe puisqu’on a choisi l’autonomie et un certain confort matériel. Des sacoches partout, devant, derrière, au milieu,… peu importe l’aérodynamique pourvu qu’on ait l’ivresse du voyage!
La liste des bagages
Oui, tous les candidats au voyage dressent des listes de matériels.
Pour ne rien oublier.
La liste sera plus ou moins longue selon la destination. Ce cyclo canadien publie une liste impressionnante de trois pages!
Ceux qui font des diagonales se font parfois adresser du linge en poste restante.
Tout dépendra de son appréciation de l’indispensable et du superflu…et du confort personnel minimum estimé.
Si vous partez vers des contrées sauvages et éloignées, l’étude mérite d’être pointue.
Ne pas hésiter à consulter les sites et les récits de voyage.
Le vélo-gazelle
Le vélo-gazelle, c’est celui qui vous transportera avec votre bardas jusqu’à 10 jours.
Les routiers légers peuvent convenir pour peu qu’on y installe un sac de
sac Topeak MTS TrunkBag DXP adaptable sur tube de selle solide
selle, mais vous serez limité en volume et en poids embarqué.
Pour partir plus de 2 jours, il faut envisager davantage de volume utile comme le sac Topeak MTS TrunkBag DXP.
L’alternative au sac embarqué et aux sacoches, c’est la remorque mono-roue pour peu que vous puissiez la fixer…Pour moins de 100 euros, vous disposez de 90 litres de chargement dans un sac étanche.
Koga est spécialisé dans le vélo trekking
Votre vélo en carbone avec pneus de 23 risque de ne pas faire l’affaire si vous prenez goût aux escapades d’une semaine ou deux.
Ce Génésis ci-dessus est plus accessible au point de vue prix.
Pourquoi ne pas essayer un vélo hybride comme le Kona Rove acier à pneus de 40C auquel vous ajouterez gardes boues et porte bagage? ou un Génésis Croix de Fer comme celui-ci?
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Pour des voyages itinérants sur plusieurs jours, rien ne vaut la remorque monoroue, attelée sur l’axe de la roue arrière; surbaissée et pas plus large que la largeur d’un guidon vélo , elle passe partout sans problèmes , et pas de risque de basculement.De plus c’est beaucoup moins pénalisant que d’avoir des sacoches accrochées à l’avant et à l’arrière.
Pour avoir silloné à maintes reprise avec ma remorque monoroue chargée de plus de 25kg, je affirmer qu’il n’y a pas mieux pour le vélo randonneur!
J’ai la remorque derrière le tandem, sur les bicyclettes, je préfère les sacoches. C’est un libre choix. Une remorque, c’est des kilos en plus à trainer.