C’est Ségolène Royal qui a cru s’attirer la sympathie en déclarant que l’écologie ne doit pas être punitive à propos de l’Ecotaxe censée réguler le trafic routier des poids lourds sur les nationales.
Certes, elle a conforté son image en marquant des points du coté de tous ceux qui pensent que l’avancée du monde est un monde de liberté, dénué de toutes contraintes.
En somme selon Ségolène Royal, le comportement humain est par principe vertueux: il suffit de l’éduquer et tous les problèmes que connait la planète vont se résoudre naturellement par le simple jeu des marchés.
Pourtant, il reste que les chiffres sont implacables, le réchauffement climatique se poursuit, la pollution environnementale continue de croître sous l’effet conjugué de la démographie et de l’activité humaine.
Heureusement, l’Europe édicte des règles environnementales contraignantes pour les États, même si celles ci ne sont pas toujours suivies d’effet comme c’est le cas avec les lois sur l’air et sur l’eau.
Du coté de la cause écologiste, les choses ne sont pas simples. Rendre compte de l’interaction entre un individu et son milieu est un sujet immense qui mobilise de nombreuses disciplines scientifiques et humaines passant par l’économie, la sociologie, l’urbanisme, l’éducation,…
Comment faire admettre que le modèle de développement de la planète n’est pas viable si nous ne corrigeons pas nos dérives tout simplement en pesant sur nos choix de vie, en entravant nos gaspillages, notre pillage des ressources et en limitant notre consommation?
Pousser les écologistes à la faute, Ségolène Royal y est parvenue en exhumant le vieux fond judéo-chrétien que sous-tend l’écologie politique selon lequel l’homme se comporte mal avec la planète, il doit donc expier sa faute.
Vaste sujet!
Certaines thèses écologistes plus radicales évoquent même la nécessité de limiter le nombre d’humains sur la planète; c’est le cas de l’écologie malthusienne défendue par l’association Ecopop.
Les dernières dissensions du mouvement Europe Ecologie Les Verts en France ne sont qu’une illustration de plus de la controverse profonde entre les tenants d’une écologie d’accompagnement des politiques libérales et ceux qui, au contraire, veulent changer radicalement la donne politique en instaurant des contraintes fortes sur nos modes de consommation et de développement.
à lire aussi dans le prolongement de cet article, le billet d’Olivier Razemon…
les taxis et bus peuvent ils vraiment rouler à l’électricité dans 5 ans?
velomaxou 
Ségolène n’en est plus à une facétie près!Toujours besoin de se faire remarquer!Son Ego surdimensionné y en a marre!
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