Reprise de contact

La reprise de contact avec la nature a eu lieu ce matin.

Elle me manquait, la nature.

Je plains ceux qui, confrontés aux grands centres urbains, ne peuvent en sortir pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

J’attrape au passage tous les singles qui se présentent et je fonce

Et encore!

Serions-nous capables de vivre au sein de mégalopoles peuplées de millions d’habitants comme en Asie?

J’ai toujours en mémoire cette ville du Caire et ses extensions tentaculaires jusqu’aux pieds des Pyramides où se massaient des millions d’habitants dans une précarité indescriptible.

 

Notez bien que les grandes métropoles américaines ne me branchent pas davantage.

Non, moi ce qu’il me faut pour cette tranche de vie qui me reste, c’est la campagne à deux pas, ou trois…mais pas plus.

J’y suis.

J’enfourche mon destrier de campagne et j’arpente la forêt toute proche.

En long, en large et même en travers quand le cas se présente.

La borne a un air penché, mais elle résiste…

QR…je ne sais pas ce que ça signifie…je vais chercher

Tiens! un sosie de Vélomaxou?

Je rentre.

Les brumes matinales se dissipent; la journée s’annonce belle.

Oui, après onze jours d’abstinence cyclopédique, je sais toujours pédaler et ça m’émerveille.