
Il n’y aura qu’Evo Morales, le président de la Bolivie, pour dire les choses à la COP21.
A savoir que le système capitaliste dégrade le travail, détruit la condition humaine et mène la planète à la catastrophe. Il ne sert qu’à une minorité de nantis au détriment du plus grand nombre.
Je pourrais m’arrêter là. Tout est dit et bien dit.
Cette montagne sur le climat va donc comme on s’en doute accoucher d’une souris.
Et chacun repartira chez lui persuadé d’avoir joué sa partition à sa façon sans entamer son développement sur le dos de l’autre.
(On dit ce matin que les Japonais sont repartis à la chasse à la baleine!)
C’est effectivement le système qui est en cause, celui qui consiste à piller les ressources de la planète; à exploiter les plus pauvres pour en tirer le plus de profit.
Mais dans ce monde dominant où toute pensée contraire est suspecte, chacun se fond dans le moule d’un conformisme qui ne fera pas de vagues.
Preuve en est faite que les mouvements altermondialistes en marge de cette conférence ont été tués dans l’œuf avant même d’atteindre Paris.
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