Ce matin la grisaille s’étend sur l’Alsace et les Vosges.
Une averse drue vers huit heures.
Puis à neuf heures, une relative éclaircie, j’en profite pour sauter sur mon destrier.
A peine 20 minutes pour rejoindre le barrage de Michelbach.
De nombreux vététistes sont déjà à pied d’œuvre.
Avec mon compagnon de route, nous montons à Rammersmatt en passant par le sentier botanique.
Puis direction le Hundsrück.
Devant les raidillons, je saute en marche…pas assez de jus dans les gambettes!
Mon travail cardiaque sur VTT est plus haché que sur route, il est fonction des variations de pentes et de difficultés plus nombreuses.
Je m’arrête aussi plus souvent…sur le diagramme, on peut voir toutes mes pauses.
Avec son VAE, Laurent grimpe avec agilité.
Il faut résister aux ruades de la bête qui se faufile à travers les cailloux.
Puis en haut de la bosse, il m’attend…
Avant le monument au Hundsrück, on bifurque à droite vers Weierlé.
Au plan Diebolt Scherrer, chacun sa route.
Je file à Thann par le Steinby.
Le VAE est époustouflant d’aisance mais je résiste à la tentation…car c’est pour moi une autre discipline.
Mais il est vrai qu’on en rencontre de plus en plus qui franchissent le gué sans trop se poser de question, comme moi.

Comme toi je suis tenté mais je resiste. mon genou reclame de l’aide. A 79 ans je pense que je suis trop jeune. Mon VAE va figurer sur ma liste de cadeaux pour mon anniversaire en septembre
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Comme toi Jacques la tentation est là…. mais j’ai une autre technique. Comme les navigateurs de jadis, je travaille avec le vent : partir avec le vent dans le dos, et s’arranger pour qu’il tourne en cours de route, de préférence à mi-chemin.
C’est ce que j’ai fait vendredi dernier… ça marche ! 94 kms « les doigts dans le nez… »
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