C’était le nom du circuit du jour.
Doté de 50 km, 1200m et 18 cols, le parcours nous mènera sur les hauteurs de Port Vendres et Banyuls. Les grandes grimpées de la matinée au milieu du vignoble amoureusement entretenu préfiguraient les cols pyrénéens.
J’ai longé la côte pour le retour. Collioure ( mon image) mérite vraiment le coup d’œil.
J’ai connu Collioure à l’époque où c’était un village normal, peu fréquenté, même en été. J’y suis retourné il y a deux ans et n’ai plus rien reconnu. Tout a été aménagé, transformé. C’est devenu une usine à touristes, avec une litanie de restaurants et boutiques pour bobos en goguette…
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C’est le sentiment que j’ai eu aussi
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A vrai dire, c’est comme ça partout aujourd’hui. Gamin, il m’arrivait de me baigner dans l’Orb, à Roquebrun, et j’étais le seul « étranger » parmi les 3 ou 4 enfants du village avec lesquels je sympathisais. Je m’y suis trouvé il y a quelques années et je n’en ai pas cru mes yeux: des dizaines d’arbres avaient été arrachés, une plage artificielle avait été créée, ainsi qu’un parking payant (!!) et dans cette rivière d’un village reculé, ce sont maintenant des dizaines de touristes dont des groupes de Chinois et de Russes qui se baignent !! Ce beau coin a été massacré, défiguré…
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Vous n’êtes pas montés jusqu’à la tour Madeloc. Le panorama au sommet est extraordinaire (mais un peu en-dessous c’est quasi aussi beau…).
La dernière partie de route est impressionnante : je me souviens y être allé en voiture et je n’en menais pas large ; je devais avoir 20 ans environ et était jeune conducteur…
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