
J’ai rapporté Le Phare de Queffelec, Henri le père, comme pour prolonger mon séjour breton.
Au bord de la route, j’ai maladroitement croqué le phare de Trézien, juste pour m’en souvenir

La mythologie bretonne n’a plus grand chose à voir avec le tourisme de masse qui envahit les plages. Oui, si dans les supermarchés, on trouve du kouign-amann au beurre frais, du cidre bouché de Paimpol et aussi de la Robiquette, le touriste ne s’aventure guère au-delà de la gastronomie dans les profondeurs de l’histoire bretonne.


Le vélo breton n’est pas plus facile qu’ailleurs. Dès que vous empruntez la route littorale, vous devenez un grimpeur de montagne russe traversant tous les précipices des estuaires en prenant de l’élan pour remonter en face.
Mais à la différence de l’Alsace, les revêtements routiers sont bons.

La Bretagne fait des efforts. Mais c’est un pays de bagnoles et de camions comme ailleurs. Du ruban, du ruban asphalté qui sillonne le territoire et des quatre-voies à gogo de Saint-Malo à Vannes.
Les routes secondaires sont étroites, souvent dépourvues de bas-cotés. Si votre guidon tremble, vous êtes bon pour le fossé herbeux qui cache la rocaille.

Route étroite, point de bande centrale! Chacun doit se débrouiller pour le croisement. Les voies centrales partagées sont donc légion et elles permettent de donner un statut au cycliste avec sa voie peinte.
Ne pas s’aventurer sur le sentier douanier avec son VTT, c’est interdit. La renaturation permanente des berges ne réserve qu’une étroite bande aux marcheurs. Pour trouver un espace VTT, il faut se référer aux communes qui disposent de terrains ad-hoc fléchés et balisés, sinon vous êtes bon pour les voies sans issues qui mènent aux champs d’artichauts. Je les ai expérimentées.

Méfiance avec les plages idylliques! à marée basse, le VTT s’il n’est pas fat-bike risque de s’enfoncer dans un sable mouvant ravageur pour les transmissions.

Les stations balnéaires exultent en septembre: les sexagénaires (et plus) prennent possession des lieux.
Ils redécouvrent les joies du vélo, les sexagénaires endurcis. Le vélo électrique fait fureur là-bas. Il n’y a plus que lui. Le Croisic qui s’est longtemps battu pour empêcher l’invasion des camping-cars doit à présent faire face à des hordes de cyclistes qui prennent la grand-rue à contresens, slalomant entre voitures et piétons. La presqu’île n’a pas encore imaginé le double sens cyclable.

J’ai parcouru les marais salants de Guérande sur d’improbables itinéraires en quittant La Turballe, puis je me suis perdu dans Batz-sur-Mer.
Au retour, les paludiers servaient les derniers clients avant fermeture. Un euro le kilo!
Brest a ses adeptes du vélo même si la ville n’est pas plate. Brest est bien investie dans la promotion du vélo grâce à sa jeunesse étudiante. La signalétique y est de qualité et les espaces cyclables bien délimités. Les vélos de location y sont nombreux.








Mes six tours de vélo bretons…
J’ai pris le VTT sans trop savoir à quoi m’attendre. La machine étant polyvalente, finalement j’ai surtout pédalé sur des routes goudronnées.






Superbe reportage agrémenté de beaux paysages marins. La Bretagne est très belle, tu m’as permis de faire le voyage par procuration. Merci
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