Amic…alement

Beau temps sur l’Alsace avec 24°

Ce jeu de mots qui correspond à monter le col Amic avec sympathie fera sourire ceux qui triment pour grimper là-haut. Car le col Amic n’est pas toujours gentil avec nous les cyclistes. Bon j’arrête là, c’est nul.

Ce n’était pas mon jour. Devant moi un cycloman que j’ai laissé à distance mais qui pouvait me servir de « poisson-pilote » par l’âge estimé, le poids, l’allure.

Hélas non. Quand mon cardio a atteint 160 et plus, j’ai dû me résoudre à décrocher. Le mec devant a commencé à m’inquiéter quand je l’ai vu relancer en danseuse à la sortie du camping. Je n’étais manifestement pas dans un bon jour. Lorsque le chalet est arrivé dans la première courbe après le camping de Wuenheim, je l’ai laissé filer. A regret.

J’ai décroché au petit pont du Kaltenbach à la Sapinière, trop rapide pour moi

Après, pour retrouver son bon tempo, c’est galère, tous mes paramètres deviennent indomptables. Le plus terrible c’est quand je me surprends à arrêter de pédaler, ce qui est la traduction que le corps disjoncte.

Pourtant ce col Amic est régulier mais il faut le prendre au bon rythme dès le départ.

De la cave viticole au col, il y a 12 km (15,77 à 27,66) et j’ai mis une heure (39’57 » à 1h39′). Ma moyenne est vite calculée. Faire du 12km/h pour moi c’est encore satisfaisant.

Mes espoirs de tenter le Grand Ballon au col Amic étaient envolés. Je suis rentré tout penaud…et puis je n’aurais pas eu assez d’eau avec mes 33cl. Il nous faudrait une pompe au col Amic.

Réjouissance à Bitschwiller le long de la Voie Verte, j’ai vu un chamois en haut de l’ancienne carrière. Mais pour l’apercevoir, il faut s’arrêter et observer.

à première vue, on ne voit rien.

Mais si on prête attention entre les deux bouquets d’arbres en haut à gauche, on distingue un chamois

un chamois dans la loupe de mon Smartphone

Bloc-notes 12 septembre 2022

Je suis avare du bloc-notes, mon dernier remontant au 3 août. C’était l’été caniculaire et on y parlait sécheresse, restrictions d’eau et incendies.

En septembre, voici un reste d’été plus tempéré et conforme à mes habitudes. Mais subsistent les inconnues énergétiques et la tambouille médiatique qui va avec. Sans parler de cet incroyable hold-up de la presse franchouillarde sur les funérailles de la Quenn Elisabeth.

Aurons-nous du jus pour l’hiver?

du gaz et de l’électricité? ce genre de disette inquiète nombre de générations qui n’ont pas connues le rationnement de la guerre, dont moi. C’est dire qu’hormis les SDF et les économiquement faible comme on disait jadis, se serrer la ceinture n’est plus dans l’air du temps. La société de consommation est passée par là et il est bien difficile de parler de sobriété.

8000

Si vous voulez vous faire une opinion sur les éoliennes, lisez « Eoliennes » de Fabien Bouglié. Ce n’est pas paroles d’évangile mais vous comprendrez que l’éolien est loin d’être l’alpha et l’omega qui va répondre à la question de l’énergie vertueuse et gratuite. SE souvenir qu’avec l’éolien, chaque mégawatt installé

Vous y apprendrez notamment que 56% des éoliennes implantées en France sont entre les mains de sociétés étrangères (dont2/3 allemandes) et, mieux, que l’Etat s’est engagé à racheter le MWh entre 160 et 175 euros alors que le complexe éolien d’EDF au large de Dunkerque est valorisé à…45 euros le MWh.

La fin du monde

Alors on quitte Paris à vélo!

Il est vrai que la période ne prête pas à l’optimisme puisqu’elle met en question notre mode de vie, de consommation et nos libertés individuelles, ne serait-ce que nos moyens de déplacement avec l’envolée des coûts de l’énergie. Le retentissement médiatique du jet PSG Paris-Nantes en est l’illustration.

Face à une dictature verte qui impacteraient « la vie quotidienne de chacun d’entre nous : (…) interdiction de construction de nouvelles maisons individuelles (toute construction neuve étant réservée à l’habitat collectif) (…), limitation généralisée des températures dans les logements et les bureaux (…), interdiction de tout vol hors d’Europe non justifié (…), division par trois du flux vidéo consommé (…), limitation à 1 kg du nombre de vêtements neufs mis sur le marché par personne et par an (contre 40 kg en 2017), limitation drastique de la consommation de viande » (dans Le Monde le 2 septembre 2021, l’historienne Frédérique Laget)

Barjavel imagine une société postapocalyptique en 2035 avec Ravage (écrit en 1943). En 2022, on mesure comment ce roman d’anticipation s’est trompé. Barjavel n’a rien imaginé du tout de cohérent. Classé dans le genre science-fiction, mystérieusement, un soir le monde s’effondre. Tous les avions s’écrasent ensemble, tous les réseaux électriques s’arrêtent. Plus de courant, le noir complet, plus d’ascenseurs, plus de pompes pour alimenter les réseaux d’eau. A Paris le chaos s’installe, le pouvoir est absent, la nourriture manque rapidement, la ville s’enflamme et le choléra s’installe. Toutes les voitures sont immobilisées, les alternateurs ne produisent plus de courant sous le coup d’un maléfice inexplicable. Puis Paris prend feu, sans aucun moyen d’arrêter les incendies.

Alors on quitte Paris à vélo!

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