Saint-Dizier

acrylique sur toile 8F

Novembre 2022

Quoi ma gueule?

Certains jours, je regrette d’être parti de chez moi sur mon vélo. Mais l’idée même de renoncer m’insupporte, alors je poursuis ma route.

Novembre se termine. Les mois en bre sont dans mon imaginaire synonyme de froid, d’humidité et de temps gris.

Ce mois de novembre ne déroge pas à la règle mais le froid n’est pas vraiment au rendez-vous puisqu’on peut encore faire son vélo sans sortir « la quatrième couche », les surchaussures et la cagoule.

La cagoule, pourtant j’en vois qui la porte avec huit ou dix degrés, cela me parait excessif. Mais a contrario j’en vois d’autres qui roulent jambes nues.

Comme d’autres sportifs de ma génération, je compose avec mes handicaps. Ceux liés à l’âge. Une sorte de frilosité à mettre le nez dehors s’y ajoute alors même que le temps reste clément. Je me fais violence, comme si j’étais prisonnier de ma propre image, celle que j’ai façonnée au cours de plusieurs décennies.

Avant que tout s’arrête, je compose

Je compose, c’est le bon terme pour dire que j’affronte mes contradictions comme celle de me dire que j’ai mal là, ou là, ou encore ici pour ne pas enfourcher le vélo. Vous le savez parfois je biaise: je vais courir dans le quartier. C’est un exercice qui dure moins longtemps mais que je juge éminemment physique.

Bref, en novembre j’ai réalisé une quinzaine de sorties. Un jour sur deux. Assez pour satisfaire mon ego qui n’est pas démesuré.

parfois je biaise: je vais courir dans le quartier
6 sorties jogging 36km
A VTT, j’ai parfois tendance à explorer des friches abandonnées
4 sorties à VTT
le 8 novembre à Geishouse, il a fait beau
5 sorties route
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