

Aujourd’hui une entreprise italienne venue des Apennins s’affaire au chevet du malade. Allons-nous assister à un naufrage?
Quelques hommes dans la pente, un engin à chenilles pendu au bout d’un treuil.

Un cyclo s’approche. Il suit les travaux comme moi, mais on n’a pas le droit d’approcher. Il me dit » la précédente entreprise avait vingt-quatre employés et seulement cinq qui travaillaient, les autres regardaient, comme nous ».
Ne jetons pas l’anathème sans savoir ce qui se passe.
Je ne sais pas ce qu’il faut en penser, il me semble que l’entreprise n’est plus la même peut-être à cause des malfaçons constatées au début de l’année.
A l’aller, je me suis offert la montée de Geishouse. J’avais oublié de mettre de l’eau dans le bidon. Heureusement, une brave dame de Geishouse m’a ravitaillé. Il est vrai que je ne m’attendais pas à un tel temps ensoleillé. Au fur et à mesure de la montée, je regrettais d’être tant couvert, le sous-casque: en trop! les gants longs: en trop! la veste: en trop! le cuissard long:….! Bref j’aurais pu monter en maillot de bain. Mais une fois à Kruth et pour le retour, tous ces vêtements ont trouvé leur utilité.

