
La FFVélo c’est l’ancienne FFCT pour ceux qui n’aurait pas suivi le film depuis le début et notamment l’épisode chaotique qui a conduit à ce changement de nom.
J’y reviens de temps à autre par curiosité l’ayant quittée en 2019. En cause son exigence de fournir un examen médical. C’est tout bête et pourtant nous sommes nombreux à avoir agi de la sorte.
J’y reviens notamment pour voir comment le dynamisme de la grande fédé de cyclotourisme se porte.
L’AG de décembre 2022 aura lieu à Niort. Seuls les résultats de l’AG 2021 de Nevers sont disponibles.
105069 licenciés en 2021

La FFVélo semble satisfaite de son moindre déclin. Tant mieux! Cependant entre 2019 (voir ci-dessous) et 2021 la perte est de …9892 adhérents. Soit en gros 5000 membres en moins chaque année.
Les chiffres licenciés des années précédentes
Ces résultats n’ont rien de choquants, ils sont conformes à ce que je constate sur le terrain: des bataillons entiers de clubs décimés du fait du vieillissement des membres (bibi y compris) et du concept même de cyclotourisme qui n’a pas su s’adapter aux nouvelles pratiques, à l’individualisme des cyclistes et aux technologies internet comme les réseaux sociaux.
La Fédé fait ce qu’elle peut pour enrayer son déclin de membres et améliorer son image face à la FFC qui piétine sur ses platebandes avec le VTT et le vélo-loisir.
Juste retour du berger à la bergère, à force de flirter avec le cyclo-sportif, la FFCT obtiendra ce qu’elle mérite: être fondue et confondue dans l’univers du cyclo de compétition. Il faut reconnaitre qu’avec sa licence « vélo-sport », la FFCT a chassé dans les terres de la FFC avec l’espoir d’apporter du sang neuf dans ses rangs.
En outre, évolution redoutable pour le vélo: la course à pied devient reine au détriment du vélo loisir jugé trop anxiogène sur nos routes. Selon Run Motion il y aurait 12 millions de coureurs en France.

En Alsace, la FFC est reine pour le balisage des circuits VTT. Les balisages FFCT sont devenus quasi-inexistants
Elle s’implique chez les jeunes, elle prend en charge de nouvelles formes de cyclisme comme le Gravel, elle s’investit dans « les longues distances »( à l’instar de PBP (Paris-Brest-Paris) dont elle est détentrice) là où des professionnels de l’événementiel sont déjà présents et qui disposent de moyens de communication importants.
Enfin la revue est numérisée, ce qui a beaucoup tardé.
Il reste quelques boulets à traîner mais chut!