
Habiter au pied de la montagne est un plus. On aurait dit un avantage. Partir à 17 heures et rentrer à 19h, tout juste deux heures. Je n’avais pas d’ambition. Aller et revenir de Saint-Amarin.

Mais à Willer-sur-Thur, la montagne me gagne. Je prends Goldbach et je sais que je vais être à la peine tout de suite. Surtout avant d’accéder aux lacets à partir du Moulin. A Goldbach, bouche pâteuse, mais j’ai de l’eau de la dernière sortie. Et je repars car le col Amic, ça se mérite!

Au terrain de foot jusqu’à l’auberge de la Sapinière, je suis encore en émoi. Et à 18h15 je suis au col. Demi-tour? Non!
Je prends Freundstein. Un de mes coins préférés.
A l’Hartmannswillerkopf, il est 18h37. Je mets le coupe-vent, le feu rouge clignotant et run!
18h53, Uffholtz. Les moucherons passent derrière les lunettes et me brouillent la vue.
