
Pourquoi ne pas faire de vélo?
C’est une parodie du site TOPITO capable de vous dégouter d’enfourcher une bécane.
Mais il faut savoir que le vélo est détesté par nombre de personnes qui le rejettent par principe pour ce qu’il représente: une alternative simple et peu coûteuse en ville face à tous les autres moyens de transport, un objet ringard incompatible avec le monde moderne.
Bien sûr on y trouve beaucoup d’idées reçues comme « Si tu dérailles, tu ressors plein de cambouis ». Ou encore « Tu dois te taper une pompe à vélo et des rustines dans le sac »
Un vélo bien réglé ne déraille pas et s’il déraille c’est souvent le fait d’un usage inadapté comme croiser petit plateau et petit pignon. Un vélo de ville « bien chaussé » et bien gonflé ne crève pas sauf dans de très rares cas.
Mais tout le reste est presque vrai dès lors qu’on débute avec son vélo. Le rédacteur a identifié tous les freins capables de vous décevoir comme celui de puer la sueur. Evidemment, l’usage « utilitaire » du vélo, a contrario de l’usage sportif, vous place dans une situation non conforme à la sédentarité du monde moderne et urbain.
Toutes les considérations relatives à l’inconfort supposé des vêtements sont des contre-vérités. Le cuissard n’est pas indispensable en ville, en revanche l’apprentissage de la selle est parfois redoutable et dissuasif.
Moi qui suis sur mon vélo chaque jour et qui suis à la retraite, je n’ai pas à affronter ces situations domicile-travail qui vous placent inévitablement dans des situations pas faciles: comment gérer la transpiration? les encombrements urbains? les transports de bagages ou d’enfants?
