La Thur à Thann

La Thur à Thann (huile sur toile 40×50), travail approximatif

J’ai mis une dernière main à ma peinture « sur le motif ». Ce n’est pas facile de peindre devant les passants alors que je balbutie avec mes pinceaux et mes couleurs. Parfois j’ai droit à un « c’est très beau » d’encouragement de personnes qui passent en faisant leur jogging et d’autres qui s’arrêtent dans mon dos sans rien dire. Il y a des dizaines d’emplacements à Thann pour peindre, pourtant j’hésite car d’autres paramètres me font hésiter. J’ai besoin d’un éclairage offrant de bonnes perspectives; donc peindre un sujet vers l’ouest le matin et vers l’est en soirée.

Alors je me déplace avec mon barda sur le vélo, hésitant lorsqu’il y a trop de monde. A force, je deviens louche pour le voisinage. Il m’est arrivé de quitter les lieux puis de revenir plus tard m’installer.

Peindre « sur le motif » (sur place) favorise les couleurs, les contrastes naturels mais en même temps rend le champ de l’image plus complexes à traduire. Car les préceptes d’un bon paysage restent toujours les mêmes: un sujet, un nombre d’or, des fuyantes, des harmonies de couleurs,…

Pour un peintre comme moi c’est difficile d’autant qu’il faut aller vite car la lumière est changeante et il faut savoir saisir les personnages en instantané.

Actuellement, je regarde les tutos d’une peintre anglaise qui s’appelle Clare Bowen. J’aime beaucoup son travail en extérieur et la joie de vivre qu’elle laisse transparaître même si je ne comprends pas sa langue.

Je traine en ville avec mon vélo jusqu’à trouver un bon plan.

C’est très difficile de ramener sa peinture à l’huile à la maison avec son vélo

Crotte alors!

service du nettoiement à Mulhouse

PV toutoumatique à Béziers

C’est à Béziers que le maire impose dorénavant un passeport génétique aux propriétaires de chiens. Le service revient selon la mairie à 80.000 euros par an. On prélève un peu de salive dans la gueule du chien et on établit un passeport qui permettra de retrouver le proprio indélicat qui laisse les crottes du chien dans la rue, sur les trottoirs ou les espaces verts.

PV pour frais de nettoiement 135 euros

A Namur la ville prend aussi des mesures…

« À partir de maintenant, chaque propriétaire de chien qui balade son animal est censé avoir sur lui de sacs de ramassage pour ramasser les déjections de son animal. Donc, ça veut dire qu’en se promenant dans la rue, un gardien de la paix peut vous arrêter et vous demander de montrer votre matériel de ramassage et si vous ne l’avez pas, ça peut conduire à une amende », avertit Charlotte Deborsu, échevine de la Propreté publique à Namur. (RTL Info)

Il est vrai que l’épisode Covid a dopé les ventes de chiens pour permettre aux proprios de se promener toute la journée.

Et à Thann? 70 tonnes par an!

Rapporté à une petite ville comme la mienne de 8000 habitants, on arrive à….1000 chiens qui doivent chaque jour effectuer leurs besoins. Sachant qu’un chien produit 70 kg d’excréments par an, on arrive tout simplement à un chiffre conséquent et d’ampleur sanitaire puisqu’il faut évacuer pas moins de 70 tonnes de crottes canines. Y compris celles qui sont placées dans les sanicrottes au coin des rues.

En France, on dénombre 7,26 millions de chiens, contre 12,68 millions de chats (2015 source Santé Vét)

La taxe sur les chiens a existé en France, au XIXe siècle. Créée en 1855, elle a été supprimée à la fin des années 1970. Les chiens étaient alors classés par catégorie et la taxe était calculée en fonction du poids et de la taille de l’animal.

En revanche, Allemagne, Suisse et Pays-Bas disposent de taxes.

Utilité du vélo électrique

Les bras m’en tombent!

Comment peut-on avoir besoin d’un vélo électrique pour parcourir seulement 1000 km dans l’année?

20 km par semaine?

Et par jour?…

Oui, je comprends. C’est une envie et non pas un besoin. Satisfaire ses envies, et puis abandonner son vélo dans un coin. La batterie foutue au moment de partir à force d’oublier de la recharger.

Nous vivons dans un monde formidable.

Rupt-sur-Moselle: blessé sur la Voie Verte

image Google

Il était 16h15, ce mardi, quand l’accident a eu lieu. Selon la gendarmerie, la conductrice, une femme de 27 ans, circulait sur D35B, route du Chêne à Rupt-sur-Moselle. Elle a percuté le cycliste qui traversait la voie, à l’intersection avec la piste cyclable. La victime, un Néerlandais de 60 ans, a été projetée au sol. Il a été transporté au CHU de Nancy avec de multiples lésions et une suspition (suspicion, je présume) de blessures aux cervicales.(Vosges TV)

piste cyclable à Alsmeer (Pays-Bas) le cycliste est prioritaire comme les piétons aux traversées

Aux Pays-Bas, les cyclistes sont prioritaires aux intersections, ce qui n’est pas le cas de la France.

J’ai emprunté cette voie qui relie Bussang à Remiremont cette semaine. Cette ancienne voie de chemin de fer où le train était forcément prioritaire ne l’est plus pour les cyclistes.

Pourquoi?

Pourquoi ne pas donner la priorité aux vélos nombreux sur cet itinéraire alors que certaines intersections sont peu empruntées par les voitures?

NB: certains chemins de champ sont à l’avantage des cyclistes, c’est l’engin agricole qui doit laisser le passage

Maintenant ce sont les cyclistes qui doivent s’arrêter afin de laisser les voitures passer. On imagine que la création de cette Voie Verte a dû faire l’objet d’âpres négociations avec les localités afin de ne pas obérer la libre circulation des autos. Cette inversion des priorités est au détriment des cyclistes puisqu’ils doivent s’arrêter pour laisser passer les véhicules et a minima ralentir pour franchir des chicanes de chaque coté de l’intersection.

Une chicane tous les 300 mètres

J’ai compté 55 intersections entre Remiremont et Bussang sur une distance de 30 kilomètres. Soit une chicane tous les 300 mètres en moyenne

Avantage voitures

On l’aura compris, ce dispositif vise non pas à protéger les cyclistes mais à déresponsabiliser les usagers adverses s’ils viennent à renverser un vélo.

Ne l’oublions pas, ralentir un cycliste sur la voie, c’est l’obliger de facto à traverser lentement, surtout chargé de bagages, tout en le rendant plus vulnérable.