Es tut mir leid

Jeanne d’Arc et le Bodevin-Isler ont vécu

Es tut mir leid. Je suis désolé.

C’est une formule qu’on apprenait pas à l’école, je n’en ai pas le souvenir.

Mes confrères alsaciens vont sûrement se marrer, eux qui disposent d’un Niederdeutsch maternel et qui ne se posent pas de questions pour commander une glace au glacier catalan de Neuenburg.

Savoir que pardon est accepté si je fais un croche-patte sans le faire exprès à un quidam, c’est bon à savoir aussi.

Le Covid n’a pas que des effets indésirables. Je pioche dans un cours d’allemand en ligne. Le Bodevin Isler est loin de moi. Ces bouquins ont fait des générations de potaches aux bourses de livres. En fin de vie, les pages devenaient farineuses et se détachaient par lambeaux.

Oui je suis désolé de ne pas avoir su apprendre une langue étrangère.

Ce n’est pas une confidence, je suis nul en langues étrangères. Je l’ai toujours été. Je m’accroche comme je peux lorsqu’il faut survoler un site anglais ou un mode d’emploi.

Je me remets à bûcher. Je tâtonne, j’hésite entre einverstanden et in ordnung, le s- tset que je croyais disparu est toujours là voisinant avec le ss et ses subtilités. J’ai découvert fressen pour les animaux, die Ente, …Der Käfer fait causer la communauté, je trouve que cafard est facile pour le traduire, non on me dit c’est coléoptère. Les entomologistes ne sont pas d’accord, les Suisses non plus. Au secours! Le Reis pour le riz, ça me va bien, j’aime bien le riz

Mais mon allemand « première langue » a été une catastrophe puisque comme beaucoup d’autres, au bout de huit années, je suis resté incapable de converser et de lire dans la langue de Goethe. A qui la faute?

L’allemand n’est pas facile avec ses déclinaisons et ses articles der, die, das

Aujourd’hui, je suis un peu plus ordonné, mais n’est-il pas trop tard pour s’y intéresser à nouveau?

Duolingo est ludique

Le site Duolingo est un peu enfantin mais il est réactif et évolutif. Gratuit ou payant.On peut reprendre ses bases (ou ce qu’il en reste) depuis le début….mais on ne parle pas. C’est dommage.

Je découvre des formules « passe-partout » et inconnues de moi jusqu’alors. Vais-je arriver enfin à disposer d’un allemand pratique à raison de 30 minutes par jour?

Parler la langue de l’autre, c’est une politesse.

Nehmen Sie die zweite rechts

Je pars.

Sans conviction.

Madame Météo annonce la pluie.

Ce sera donc des boucles concentriques autour de la maison.

« Vous avez demandé le SAMU, ne quittez pas!… » Continuer à lire … « Nehmen Sie die zweite rechts »

Hardt et voie militaire allemande

Fin limier?

Tu parles!

Je me la joue comme dans un parcours d’orientation ou un jeu de piste. Continuer à lire … « Hardt et voie militaire allemande »

Pousse-pousse allemand

Pousse-pousse allemand

L’origine allemande de cet engin n’est pas certifiée…

Comment font-ils de si belles passerelles?

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Comment font-ils de si belles passerelles?

On a coutume de dire que l’herbe est toujours plus belle dans le
pré du voisin.

Mais la coutume se révèle être vraie concernant les équipements
cyclables outre-Rhin.

Témoin, cette passerelle (pour ne pas dire un pont) flambant
neuve à Neuenburg en direction de Zinken.

L’ouvrage est beau mais il est surtout fonctionnel, c’est à dire
agréable au roulage, avec des raccords impeccables en sortie et en
entrée de piste.

Il faut dire que les allemands ont une réelle culture vélo
jusque dans les rangs des concepteurs d’ouvrages et qu’on en voit
immédiatement le résultat: des ouvrages bien tenus et des cyclistes
de tous âges heureux de pratiquer la bicyclette.

Evidemment, des passerelles de cette qualité là, on en trouve
peu de notre coté. Il y a celle de Niffer avec son revêtement de
planches glissantes, celle de Chalampé toute récente qui fait
« pan-pan » à chaque passage, celle de l’Ecomusée sur la piste
Staffel-Ensisheim, celle de Wittelsheim est à l’abandon de part et
d’autre…Attendons de voir ce que donnera celle de Staffelfelden
en construction…J’entends déjà les récriminations venir avant
même sa mise en service: « accès difficile obligeant à traverser la
route en venant de l’Ecomusée et donc risque de collision ».

Autre exemple parlant: à Hartheim, le pont du Rhin est doté
d’une piste en site propre coté allemand et d’une bande ridicule
coté français avec obligation de traverser la chaussée en diagonale
dans le sens France-Allemagne.

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais la passerelle au
dessus de la ligne de chemin de fer de Lutterbach n’est quasiment
plus utilisée depuis que le panneau « cycle obligatoire » a disparu.
Pourtant elle est plus pratique que dans le passé depuis que le
revêtement a été réparé et qu’on débouche sur une mini bande de
roulage pour les vélos, bien trop étroite pour nous protéger des
voitures.

Cela dit, il semble que si de véritables intentions louables
animent nos décideurs en terme d’infrastructures cyclables, il
reste encore du chemin à parcourir pour rejoindre les « standarts »
allemands, c’est à dire de vraies pistes cyclables confortables,
sans discontinuité et un entretien comparable à celui de la
route.

Bref, la « culture vélo », ce n’est pas encore pour demain chez
nos décideurs!

Si le Tour de France a la magie de faire disparaître nids de
poules et gravillons sur son passage, cela ne dure qu’un jour!