
Oui, pourquoi s’arrêter?
Tout simplement pour prendre la photo, saisir l’instantané qui me plait à partir de l’ombre portée de Gildwiller.
Puis rentrer.
Le vélo manque parfois d’intermède. Je m’en fabrique.


Oui, pourquoi s’arrêter?
Tout simplement pour prendre la photo, saisir l’instantané qui me plait à partir de l’ombre portée de Gildwiller.
Puis rentrer.
Le vélo manque parfois d’intermède. Je m’en fabrique.

Le 26 décembre 1914, le lieutenant Hans Killian occupe le village de Ammertzwiller avec ses hommes. Nous sommes sur la ligne de front qui sépare l’Alsace du Territoire de Belfort. Des galeries sont construites sous le village à 6.5m de profondeur et permettent aux soldats d’y vivre et de se déplacer sans être vus. Le principe s’appelle le Maagstatt du nom de son promoteur, le capitaine Maag.

Les minenwerfer ressemblent à des torpilles tirées depuis des canons. Elles sont capables d’être lancées à 20 coups par minute au-dessus des tranchées adverses françaises.
En réplique, les Français inventeront le Crapouillot au milieu de l’année 1915.
Il existe à Ammertzwiller un sentier de mémoire où l’on peut trouver toutes les explications relatives à ces mines et aux galeries creusées aux abords du village.
Parti en matinée, j’ai échappé aux rafales de vent et à la pluie. Ce n’est qu’à Wittelsheim sur la piste cyclable que le vent et la pluie ont commencé à se manifester, mais j’étais presque arrivé.
Non, une fois débarrassé de cette grimpée de Rammersmatt, je me suis senti motivé. Il est vrai que commencer par une côte « à froid » n’est pas recommandé.
A Sentheim, j’ai pris les Soppe, puis Gildwiller, Galfingue et plein nord jusqu’à Wittelsheim. C’est grandement suffisant pour ce matin.



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C’est tout à fait fortuitement que je suis tombé sur la cabane à histoires de Thierry Payet à Bernwiller.
Une « stuwa » du vivre ensemble dit le texte.
Sur les murs de cette cabane, on trouve de brèves histoires de la mémoire locale, celles des habitants du lieu.
De maigres fragments de vie glanés lors de rencontres avec les habitants…

Il faudrait plusieurs heures pour s’imprégner de l’esprit du temps passé…

…des anecdotes offertes aux visiteurs…

…des souvenirs de périodes graves…

…des notes humoristiques.

C’est sur la mini-piste cyclable entre Bernwiller et Ammertzwiller, au feu piéton, non loin de la statue de Jean-Jacques Henner.
Attention, coté Ammertzwiller, la piste cyclable n’a pas résisté aux dernières inondations…