Je monte à Knapphutte au-dessus de Bourbach-le-Bas. Retour par Sentheim et la chapelle des Bouleaux.


Je monte à Knapphutte au-dessus de Bourbach-le-Bas. Retour par Sentheim et la chapelle des Bouleaux.



Le tour de « comme d’hab », c’est celui que prennent les cyclos du dimanche et pas seulement le dimanche lorsqu’ils n’ont pas envie de chercher un tour qui déroge à l’habitude. Avec des incertitudes liées au temps, à une supposée méforme, ou en réponse à une paresse mentale.
On a tous nos coins préférés. Ce sont ceux où l’on ne se pose pas de questions sur l’itinéraire. On le ferait presque les yeux fermés. Route ou VTT on dispose de quelques variantes toutefois, j’allonge ou je raccourcis si le bar est déjà ouvert à la maison…ou si je risque de rentrer trop tôt.

Je me suis même laissé dire que certains sont habitués à un parcours fétiche: ils ne font que celui-là. Toute l’année!
Donc pour moi hier, c’était le tour du réservoir de Michelbach qu’on baptise un peu pompeusement lac. C’est tellement agréable que c’est le rendez-vous des marcheurs en famille, des runners et des vététistes. Sans oublier les ornithologues.



Aujourd’hui, je me suis fixé un objectif.
Photos avec mon bridge.
Un peu de soleil au départ mais la froidure a eu tôt fait de se rappeler à l’ordre.
Alors j’ai mis les pouces sous la paume pour les protéger.
Les chemins sont très boueux et glissants.
Mieux vaut rouler sur du dur.
J’ai croisé trois routiers en tout.
Des inconditionnels certainement, comme moi.
Il faut quand même une dose de courage avec seulement quatre degrés pour s’engager à pédaler. Le premier cycliste croisé était un grand gars sec qui entamait la montée de Rammersmatt en danseuse, comme pour se donner de l’élan…et de la confiance.
Ensuite un couple emmitouflé, plus prudent, qui entamait Michelbach, caché derrière de généreux passe-montagnes. C’est vrai que le passe-montagne, ça doit bigrement aider à les franchir, les montagnes. Faudra que je m’en fasse offrir un à Noël.
En chemin, j’ai rencontré aussi un photographe animalier.
Il m’a montré ses prises de vues dont un pic épeiche magnifique.
On a échangé sur le matériel.
Ce qui m’inquiète un peu, c’est qu’il faut souvent se dissimuler pendant des heures sous une toile de camouflage avant de saisir dans l’objectif l’animal sauvage.
C’est un peu le contraire du vélo où il faut bouger.
Faut-il franchir le pas et se doter de matériel?
La question mérite réflexion car un boitier réflex et un objectif de 600mm coûtent autour de …..
Ouille!
Voici mes images pêle-mêle du jour. Vous saurez sans doute les reconnaître.
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