Rêverie du promeneur solitaire

« …je gagnai les hauteurs de Menil-montant, et de là prenant les sentiers à travers les vignes et les prairies, je traversai jusqu’à Charonne le riant paysage qui sépare ces deux villages, puis je fis un détour pour revenir par les mêmes prairies en prenant un autre chemin. » (Jean-Jacques Rousseau)

A vélo, à cheval, en voiture, en train, en avion, en bateau, il semble que la formule se généralise: on trouve tous le temps long.

Cette maladie de la vitesse et du juste à temps fait que notre civilisation ne sait plus contempler le temps qui passe.

Alors pour joindre l’utile à l’agréable, toutes sortes de formules plus ou moins distrayantes sont à notre portée. Pour tromper l’ennui. Continuer à lire … « Rêverie du promeneur solitaire »