Le vélo avançait dans la nuit glaciale.
Mu par une improbable mécanique musculaire.
Seul, de façon imperceptible, le galet de la petite dynamo Sanyo faisait entendre de temps à autre un couinement de mécontentement lorsque la roue avalait quelques graviers abandonnés sur le bord de la chaussée.
Dans la pénombre, au bout du village, il n’y avait plus que la lune et cet étroit halo du phare pour guider une trajectoire incertaine, celle qui me permettrait de rejoindre le village suivant. Continuer à lire … « Voyage de nuit »

