C’est à cet endroit qu’un cycliste a été renversé par une voiture (D32-Nods-Doubs)
67 ans. La vie s’arrête brutalement au bord d’une vicinale. On ne sait pas pourquoi. Pourtant le lieu semble peu emprunté. A deux pas de chez nous, de l’Alsace. Revenant du Jura, j’ai vu des routes étroites et des zones touristiques peu indiquées pour les cyclistes. Mais là d’après cette image Google, on ne comprend pas comment l’accident s’est produit.
Je ne sais pas si je suis plus sensible aux articles de presse relatant des accidents de cyclistes, mais j’ai l’impression que la route nous tue plus aujourd’hui.
On pourra épiloguer sur le fait qu’il y a plus de voitures, plus de cyclistes et que par conséquent les risques augmentent. On pourra aussi spéculer sur la moindre attention des automobilistes, le manque de prudence des cyclistes,…
Mais il reste que notre cohabitation routière est de plus en plus problématique. Le partage de la route semble un vain mot dès lors que les deux types de mobiles (voiture et vélos) sont tellement différents par leur vitesse, leur encombrement sur la chaussée.
Amusant, en parcourant le département du Doubs, on croise la rivière du même nom à plusieurs reprises comme si elle hésitait sur sa destination. Normal, le Doubs (la rivière) décrit un grand M. Venant de Suisse, le Doubs change de cap à Montbéliard puis file rejoindre la Saône en passant par Besançon
Mes sept cols de la semaine passée sont tous doubiens, c’est à dire du Doubs. Le Doubs recèle 17 cols recensés sur le catalogue du Club des Cent Cols.
Pour accéder aux plateaux au-dessus de Morteau, il faut grimper 200 m de dénivellation et quitter les rives du Doubs encaissé.On est alors sur des hauts-plateaux situés entre 900 et 1000m d’altitude.
Aller chercher un col en face dans le Bois de la Joux dessus consiste donc à slalomer entre d’immenses hameaux.
paysage typique du coté des Combesclocher comtoisEtable fleurie? adossée à la forêt, l’ensemble est magnifique. On remarquera la cheminée appelée tuyé où l’on fume les saucisses.
Lorsque j’arrive aux Hôpitaux, je me réfugie sur une prairie pour atteindre le premier col après avoir longé la RN 57 (Pontarlier-Vallorbe) sur plusieurs kilomètres. Mauvais plan! Une fois au col de Jougne, je réfléchis au retour…pas question de reprendre la Nationale!
Ce matin, le ciel menace. Je pars en direction du champ éolien.
A la ferme du Mont de Belvoir, aucun chemin pour descendre à Vyt-lès-Belvoir. J’ai tenté de ruser car le GPS n’indiquait rien pour se faufiler à travers le bois. J’ai perdu mon pari.
Quand je m’apprête à faire demi-tour, le paysan vient vers moi…vous êtes perdu?…non, je voudrais descendre dans la vallée…
Il ouvre son parc et me dit « vous voyez au coin du bois en bas, il y a un sentier privé, vous y allez à condition de bien refermer le parc…
Je ne me fais pas prier. Le chemin est une glaise solidifiée jonchée des empreintes de vaches. Je me cramponne au guidon.
Me voici sur la terre ferme à l’entrée de Vyt. Là-haut les éoliennes battent des ailes
A Vellerot-lès-Belvoir, il ne me reste plus qu’à grimper sur le GRP Tour du Pays de Montbéliard où se trouve le col de Pas de Boeuf.
Le GRP (Grande Randonnée Pédestre) est jalonné de bornes métalliques Lomont.Je pousse jusqu’au col de Ferrière qui est une formalité sans intérêt
Mais en revenant je m’offre un passage au pied d’une ferme éolienne…le site de production de Lomont-Vellerot comportant 6 éoliennes.
La hauteur en bout de pale atteint 175 mètresC’est élégant. Pour le reste, je n’entrerai pas dans une polémique sachant que ça ne marche que quand il fait du vent et que l’investissement est largement rentabilisé par les taxes perçues sur les factures des cochons de payants
Personnellement je trouve que les éoliennes ne déparent pas les sites même si les « locaux » évoquent des nuisances autres (bruit, trouble à l’avifaune,…). Cela dit les éoliennes coûtent bonbon: en 2020 le surcoût annuel de l’éolien a été estimé à plus de 3 milliards par an par la CSPE (taxe perçue sur nos factures). Soit le coût d’une petite danseuse entretenu aux frais du consommateur.
Finalement, elle me donne le vertige cette éolienne
Le site ViaMichelin est bien connu: il vous
calcule votre itinéraire routier.
En voiture, à pied ou à vélo. (Pour les
piétons, le calcul n’excède pas 50 km. Quand même!)
Par exemple, pour se rendre de Mulhouse à Besançon à vélo, vous
mettrez 9h32 pour effectuer les 134 km qui séparent les deux
villes. Selon ViaMichelin.
Vous aurez le temps d’admirer le paysage puisque vous roulerez
en moyenne à 14km/h!
Avec le site concurrent Mappy, curieusement, vous effectuerez 141 km
soit 7 km de plus, mais vous roulerez un peu plus vite à
15km/h.
Vous arriverez donc pratiquement à la même heure!…
En forçant un peu sur les pédales, vous devriez faire l’aller en
peu moins de 7 heures…