Liberté, égalité, fraternité.
C’est la devise de notre République.
On s’en pare parfois comme pour mieux revendiquer notre vivre-ensemble.
Un vivre-ensemble chaque jour un peu plus malmené.
Ma liberté, dit-on, s’arrête là où commence celle des autres.
Vaste sujet bien difficile à démontrer lorsqu’on ampute un à un nos droits individuels comme par exemple quand le pouvoir vous défie de manifester ou vous prive de cette liberté d’aller et venir là où bon vous semble. Je pense en particulier à cette razzia opérée samedi dernier sur les Champs en contradiction avec le droit.
L’égalité est aussi chaque jour menacée puisque nos contentieux ne cessent d’invoquer ce manque de justice entre les puissants et les pauvres comme cette fameuse ISF qui focalise les rancœurs sur les ronds-points.
Enfin la fraternité.
Celle que nous avons rêvé est malheureusement mise à mal par cette société de plus en plus fractionnée et peuplée de gens devenus hermétiques à toute générosité humaine. Des indésirables « fabriqués » justement par notre République!
Vous avez dit « vivre-ensemble »?
