Enfin, la fin!

Un sport imprenable par l’Ethiopie et ses hauts plateaux

Je l’avais prédit. Nous serions convoqués aux JO. De gré ou de force. Nous avons été comblés.

Voici donc le décompte des médailles qui prend fin. Avec une discipline que mon inculture sportive me ferait dire qu’elle est confidentielle. A quoi les spécialistes de la chose me répondront que quand on n’y connaît rien, on peut la fermer.

Enfin force est de considérer que dans le domaine sportif le CIO embrasse tout ce qui passe parmi les disciplines les plus baroques. Baroque, oui c’est bien ça, nos JO sont baroques à l’image de notre époque qui ne craint aucune incursion dans l’histoire ancienne pourvu qu’elle fasse oublier son abîme culturel du temps présent.

Donc le BMX, le breakdance, le mur d’escalades sont aussi hissés au rang de sports olympiques.

L’hippisme aussi depuis longtemps sans qu’on demande en quoi le cheval est un sportif. Pourquoi pas aussi des courses de lévriers? De lièvre et de tortue? Et aussi de chiens? j’oublie les sports mécaniques et les compétitions d’échecs parmi les sports intellectuels.

Comme on pouvait s’y attendre les JO se terminent par un décompte purement comptable. Combien?

Imaginons la Chine avec ses 1,5 milliard d’habitants qui totalise 39 médailles d’or. Seulement ? Si la Chine voulait réellement se prêter à ces jeux là elle raflerait bien davantage. Magnanime elle reste mesurée pour ne pas nous déstabiliser.

Savez-vous que la Chine dispose sur son sol de seize millions de pianistes ? Le quart de la population française ! Messieurs Steinway, Bosendorfer et même Yamaha sont donc assurés de pouvoir perdurer dans leur commerce de pianos tant que la Chine n’aura pas investi dans un transfert de savoir-faire et de technologie comme elle le fait si bien pour une grande part de la production mondiale.

Compter des médailles. Tout ça pour ça. Attendons encore un peu pour reprendre nos mécomptes des dernières législatives et préparer le prochain budget du Pays. Un budget en équilibre instable comme d’hab.

Au diable l’avarice pourvu qu’on ait eu nos Jeux.

Convoqués aux JO

« Le plus important aux Jeux olympiques n’est pas de gagner mais de participer, car l’important dans la vie ce n’est point le triomphe mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu ». 

Mon œil!

Si cette devise était vraie, les Etats ne compteraient pas leurs médailles. Derrière les JO se cachent en réalité une course qui vise à exacerber les nationalismes. Y compris les plus pernicieux.

Tous convoqués

Que l’on soit pour, que l’on soit contre, nous serons tous convoqués aux JO. Etre pour ou contre importe peu, la mainmise de l’Etat sera là. Elle l’a déjà été avec ce déferlement de contraintes contraires aux libertés publiques, la mise sous clé de nos droits d’aller et venir et cette mise en avant féroce de l’institution policière au nom de la sécurité des citoyens.

Une médaille pour un ordre moral

Mais ce qui est plus insidieux encore, c’est cette façon de confisquer notre droit à penser le sport autrement, hors des nationalismes de tous poils qui se servent de notre corps au nom d’une morale supposée hygiéniste. Les pays totalitaires en profitent depuis toujours pour redorer leur blason et s’inviter dans le concert des nations, n’hésitant pas à franchir la ligne jaune des dopages les plus sophistiqués et à imposer des entrainements surhumains à leurs athlètes.

Les pays démocratiques ne sont pas en reste

Toute affaire cessante, la France organisatrice s’est engagée aussi dans une dérive totalitaire au nom de Jeux devenus intérêt supérieur de l’Etat. Tous les médias et toutes les polices réquisitionnés, la politique de la nation interrompue, les partis sommés de se taire, voici donc des Jeux venus à point nommé pour nous faire oublier la faillite de l’Etat.

Mettre la sourdine

Après plusieurs semaines de flamme olympique itinérante à travers le Pays, les fameux Jeux auxquels on a adjoint nombre de sports collectifs professionnels comme le football ou le tennis vont déferler sur les écrans.

Ma sourdine est en marche.

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JO sous escorte policière

On a poireauté une journée entière pour voir passer la flamme olympique dans l’Aube et en particulier à Mesnil-Saint-Père une commune de 500 habitants au bord du lac de la forêt d’Orient.

Au guise de spectacle populaire on a eu droit à un défilé de moyens militaires pendant toute la journée.

Une compagnie de CRS, des voitures de gendarmerie, des motards, des gendarmes à VTT, une équipe cynophile, et même le PSIG équipé de Famas déambulant le long de la promenade.

Sans oublier l’hélicoptère.

A coté de ça tout le parcours était neutralisé par de la rubalise, déviation des automobiles et même les cyclistes devaient longer la piste cyclable à pied!

La flamme et son porteur aussitôt apparue après avoir longé la plage s’est vite engouffrée dans une voiture.

Direction Troyes.

Même les cyclistes ont du parcourir un kilomètre à pied le long de la piste cyclable

Je ne comprends rien à ce cirque qu’on veut populaire mais qui en définitive va aggraver encore la dette publique.

Les potins du lundi

« Il y a deux races distinctes : celle au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée, et celle des maladifs, à la mine résignée et humble, à l’air vaincu. Eh bien ! c’est dans les collèges comme dans le monde : les faibles sont écartés, le bénéfice de cette éducation n’est appréciable qu’aux forts. » Pierre de Coubertin, dans L’Éducation anglaise en France (1889) Continuer à lire … « Les potins du lundi »