
Tout au bout de la Hague, après avoir dépassé l’immense complexe de retraitement des déchets nucléaires, un petit port sympa comme tout. Et son phare du Goury.
Tout au bout de la Hague, après avoir dépassé l’immense complexe de retraitement des déchets nucléaires, un petit port sympa comme tout. Et son phare du Goury.
Il parait que ce train de déchets nucléaires va traverser
Mulhouse demain venant de la Hague et se rendant en Suisse.
Cette vidéo infrarouge montre les zones de chaleur des trains
« Castors » appelés à transporter ce genre de marchandises.
On voit nettement sur cette vidéo la chaleur de la tête du
monsieur (dans les 37° en principe), ses vêtements un peu plus
froids et…la chaleur radioactive des déchets dans les wagons.
Bon, pas de panique!
Le processus nucléaire demande du « sang froid ».
Il n’y a pas que les trains en cause, il y a tout le reste de la
filière nucléaire qui s’inscrit dans une politique énergétique
globale du moment et plus ou moins admise selon le niveau de
conscience des populations.
Ceci dit les positions acharnées des
anti-nucléaires apparaissent contre-productives dès lors que si on
fermait brutalement Fessenheim (2 tranches de 900MW qui
tournent 6 à 7000 heures par an), on serait bien en peine de
savoir par quoi les remplacer en attendant…centrales à gaz? à
fioul? au charbon? ou alors éolien sur les crêtes vosgiennes et
solaire sur tous les toits? le tout
évidemment assorti de mesures sévères d’économies et de hausse des
coûts de l’énergie.
Ainsi les décisions politiques allemandes aboutissent au forcing
pour se débarrasser du nucléaire mais conduisent aussi à bien des
difficultés pour remettre en cause leur mode de développement basé
sur la croissance.
La hausse des coûts du pétrole ne va pas arranger les
choses.
Restons en là pour aujourd’hui.
Si on n’est pas très malin, qu’on veut voir passer le train et
se prendre quelques fractions de millirems, on peut toujours se
balader sur les ponts de Mulhouse ou des environs.
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