
Le libéralisme économique marque le pas avec la canicule. Il semble incapable de faire face aux phénomènes climatiques qu’il a pourtant largement contribué à créer. La couche d’ozone déchirée, la fonte des glaciers, la pollution débridée, l’agriculture contaminée, les nappes phréatiques polluées, les mers envahies de plastique, les espèces animales et végétales anéanties, c’est le libéralisme.
Cette politique démontre ses limites mais elle garde ses adeptes parmi les élites mondiales. Le libéralisme, ne l’oublions-pas, c’est le capitalisme d’antan travesti sous une forme libertaire. Non pas le droit de tout de faire, un droit encadré par l’ordo-libéralisme avec ses règles imposées par le commerce international.
Mais le résultat est là et ceux qui comme La France Insoumise, les plus entendus, et les Economistes Atterrés et d’autres encore réclament un changement de modèle de développement ne risquent pas d’être entendus dans nos démocraties avides de progrès coûte que coûte. Vous avez dit décroissance? n’y comptez-pas!
Alors allons-y, continuons sur notre fuite en avant mais ne nous plaignons pas. Les remèdes libéraux, on les connait.
Pour la chaleur engendrée par le réchauffement de la planète: rien de plus simple, installons la clim partout, dans les EPHAD, les écoles, les mairies, les logements. Les nucléaristes se frottent les mains.
Pour les bagnoles polluantes, faisons de l’électrique massivement.
Les exemples sont nombreux de cette politique des petits pas, de ces faux-fuyants de nos démocraties aux abois face au dérèglement de la planète.
Finalement, on est amenés à se demander si la démocratie est encore capable de conduire les États ailleurs qu’au chaos.
