Sur la digue, je m’arrête contempler l’étendue d’eau.
Il a neigé la nuit dernière sur le Thannerhubel
La dame observe les oiseaux avec sa longue-vue.
J’en profite pour me renseigner sur le matériel.
Pas de doute, l’investissement est du même ordre qu’un beau vélo.
Il ne faut donc pas se tromper et se documenter avant l’achat.
Compter 3000 euros avec le pied!
Puis je pars au bout du déversoir qui se jette dans la Doller…
Déversoir de la retenue de Michelbach
Après mon passage chez les Gj…je file à Aspach-le-Bas.
Matthias est emmitouflé dans son sac de couchage, il mange les maquereaux à la sauce tomate que je lui ai apporté dimanche.
Sa situation n’évolue pas.
Avec les gelées, dormir dans la voiture devient problèmatique.
Je pense que son cas relève de la puissance publique.
En 2008, il a été accepté sur un terrain communal d’Aspach-le-Haut pendant six mois et il me montre la lettre où la municipalité lui demande de partir. Il n’ose donc pas renouveler sa demande qui s’assimile à celle d’un SDF.
Les communes semblent être réticentes à l’accueillir.
Pendant qu’il couche sur le papier des adresses d’amis à contacter, j’assiste au coucher de soleil.