Il faut de temps en temps se « déraciner » et aller voir le « Pays
d’ailleurs ».
Avec cette randonnée cycliste cévenole, Maxou a profité de
l’azur bleu méditerranéen. Au sein des chênes verts.
Aux portes du Parc National des Cévennes, le réseau se prête
bien à la bicyclette. Loin des encombrements du littoral, à
cinquante kilomètres à l’intérieur de terres, on peut échapper à
l’effervescence de Montpellier et de Nîmes.
Non loin de moi, j’apercevais le Mont Lozère enneigé qui culmine
avec son sommet de Finiels à 1699mètres.
Les hauts plateaux de calcaires et le causse de l’Orthus sont
vraiment une attraction de la région riches aussi pour son histoire
et son architecture médiévale.
Terre d’affrontements religieux entre catholiques et
protestants, villes et villages ne manquent pas de témoigner de
leur passé par leurs vieilles pierres et leurs monuments.
C’est le cas de Saint
Hippolyte et de son fort censé surveiller les attaques
protestantes dans l’ancien temps.
Monoblet est un village typique aux portes des Cévennes sur la
route qui relie Saint Hippolyte à Lasalle par le col du
Rédarès.
Anduze en lisière du parc des Cévennes est
longée par le Gardon, affluent du Rhône. Réputé pour sa
bambouseraie et son train touristique à vapeur.
Quissac, entre vignes et guarrigues, ne manque pas non plus
d’intérêt avec ses rues étroites et son pont à arcades qui enjambe
le Vidourle bordé de platanes centenaires.
On termine sa balade en cheminant par les villages verriers que sont Vacquières,
Sauterargues, Claret et sa halle du verre, Embrusqualles et
Ferrières et sa verrerie archéologique de Couloubrines.
Les verriers du Moyen-Age possédaient un savoir faire reconnu et
exploitaient le quartz des galets de l’Hérault soufflé à la chaux
et au bois.
Tout le reste en images…