Je suis là

Mon magasin des souvenirs est constitué d’un fatras numérique que je peine à mettre dans l’ordre à mon retour de voyage. Des photos, des traces, des brouillons de cols à recopier au propre.

Ce matin, inextricable dépouillement de mes traces enregistrées dans le sud. Je suis vénère comme on dit en novlangue car c’est un boulot de titan. C’est que je tiens à ma comptabilité quasi notariale des kilomètres, ascensions et collinets franchis.

Les cols de la quinzaine passée

chaque année, c’est un peu plus difficile

En un mot, pour moi, c’est viral. Non j’ai voulu écrire vital. Mais viral, c’est bien aussi.

Mon GPS Map62S fait des facéties, il recrache pleins de trucs que je dois remettre bout à bout. Il ne se trompe pas mais il faut savoir le conduire.

723,42 km!

Parfois oubliant d’arrêter la navigation à la fin de la journée VTT, il ajoute tout bonnement les 680km du retour en Alsace le lendemain!

Bon, au bout d’une heure, je suis parvenu à retranscrire tous les fichiers dans Openrunner et dans Garmin Connect, la base qui tient à jour mon activité physique.

mon activité des quinze derniers jours consolidée

Vous me direz, à mon âge certain, je m’interroge sur mes certitudes d’être sur le bon chemin. Faut-il encore s’astreindre à tenir à jour ce palmarès?

Chapelle de Jouffe à Montmirat
Mon petit détour à la chapelle de Jouffe est fidèlement retracé sur Openrunner
Je revisite devant l’ordi mon invraisemblable périple dans le maquis gardois pour atteindre un modeste col au km 19.5

Les parcours non construits à l’avance, c’est bien aussi. A coté des déconvenues, il existe aussi des découvertes

le long de l Mosson, on a disposé des barrières textiles. En pente. Pourquoi? pour empêcher les tortues cistude d’aller vers la rivière mais pas les reptiles. La Mosson va être pourvue de digues

Balade cévenole (suite)

Il faut de temps en temps se « déraciner » et aller voir le « Pays
d’ailleurs ».

Avec cette randonnée cycliste cévenole, Maxou a profité de
l’azur bleu méditerranéen. Au sein des chênes verts.

Aux portes du Parc National des Cévennes, le réseau se prête
bien à la bicyclette. Loin des encombrements du littoral, à
cinquante kilomètres à l’intérieur de terres, on peut échapper à
l’effervescence de Montpellier et de Nîmes.

Non loin de moi, j’apercevais le Mont Lozère enneigé qui culmine
avec son sommet de Finiels à 1699mètres.

Les hauts plateaux de calcaires et le causse de l’Orthus sont
vraiment une attraction de la région riches aussi pour son histoire
et son architecture médiévale.

Terre d’affrontements religieux entre catholiques et
protestants, villes et villages ne manquent pas de témoigner de
leur passé par leurs vieilles pierres et leurs monuments.

C’est le cas de Saint
Hippolyte
et de son fort censé surveiller les attaques
protestantes dans l’ancien temps.

Monoblet est un village typique aux portes des Cévennes sur la
route qui relie Saint Hippolyte à Lasalle par le col du
Rédarès.

Anduze en lisière du parc des Cévennes est
longée par le Gardon, affluent du Rhône. Réputé pour sa
bambouseraie et son train touristique à vapeur.

Quissac, entre vignes et guarrigues, ne manque pas non plus
d’intérêt avec ses rues étroites et son pont à arcades qui enjambe
le Vidourle bordé de platanes centenaires.

On termine sa balade en cheminant par les villages verriers que sont Vacquières,
Sauterargues, Claret et sa halle du verre, Embrusqualles et
Ferrières et sa verrerie archéologique de Couloubrines.
Les verriers du Moyen-Age possédaient un savoir faire reconnu et
exploitaient le quartz des galets de l’Hérault soufflé à la chaux
et au bois.

Tout le reste en images…

Cols cévenols

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Cols cévenols

Oui, on me l’a dit: « c’est juste des côtes les cols
cévenols! »

Donc, j’en ai mis 7 ou 8 l’un derrière l’autre sur mon parcours
pour bien m’imprégner de cette région du Gard.

Au petit matin, j’ai donc mis en route la bécane.

Départ de Pompignan au sud de Lasalle.

Direction St Hippolyte du Fort.

Après le petit café de St Hippolyte, un cyclo très sympa de St
Jean du Gard va m’accompagner sur mon parcours jusqu’au col de
Bane.

Le passage par Monoblet permet de « mettre en la chaudière en
marche », à la limite du triple plateau…avec seulement 4°C au
thermomètre.

C’est à Anduze que j’ai choisi de « redescendre » vers le sud
jusqu’à Quissac puis le col de la Croix Gailhan.

Pour terminer mon parcours, je devrai affronter un fort vent
d’ouest le long du chemin des Verriers jusqu’à Ferrières les
Verreries.

96km et 1250m de dénivellée.

Pleins d’images plus tard…

Une région vraiment attachante avec des routes idéales pour le
cyclisme et la randonnée et des points de vue sans cesse
renouvelés.

https://photos.google.com/share/AF1QipPOBbLxYECc0EsKzS9CjJlerO9ab7RkJdApRRyq36tTtWl4fA1w0kHoqMD4V3h5dw?key=cEFfOHR4QU1FVm9NOW42Y29fQzB0RkJPV3JFSi1n
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