Qui sont nos voleurs de vélos?

On s’ingénie à trouver la parade la plus efficace contre le vol
de nos vélos (400.000 vols chaque
année)
mais on ne se pose jamais la question de
connaître la motivation et le « profil type » de nos voleurs.

Evidemment comme certains amoureux de bicyclette ont une
relation quasi charnelle avec leur vélo, on ne peut que leur
conseiller de dormir avec leur randonneuse pour ne pas se la faire
piquer.

Pour les autres, ceux qui ont épuisé tous les moyens
disponibles, antivol en U, chaîne hyper cémentée, pieux
anti-arrachement, cloture électrique, sirène à ultrasons,…, on
peut imaginer écrire une lettre au
voleur
.

Mais sait-il seulement lire, notre voleur? et a t-on son
adresse?

Sera t-il sensible et capable de compassion une fois son larçin
effectué?

Une piste, parmi d’autres, semble se dessiner: le vol de vélo ne
serait en fait qu’un moyen de se procurer entre 20 ou 50 euros pour
assouvir des besoins hallucinogènes.

Nos Demoiselles alimenteraient donc un marché parallèle de
seconde main, une sorte de marché noir effectué par des amateurs
sans foi ni loi qui font un commerce vénal de nos Petites
Reines.

Ce commerce vélocipédique ne serait pas assouvi sans l’aide des
acheteurs qui fourmillent et de ceux qui facilitent les
transactions à travers des sites peu regardants.

On pourrait aussi imaginer qu’un vol de vélo, c’est la première
démarche d’émancipation du piéton sans monture…Une façon bon
marché de gravir les marches hiérarchiques de la mobilité moderne.
Ou tout simplement de celui qui est las d’attendre un improbable
tram au retour d’une séance de cinéma?

Voir des vidéos de vols de vélos à
Montréal

Statistiques vols de vélos en
Europe

Les Belges sont pragmatiques: on peut
déclarer son vol de vélo à la Police par internet