Marc nous écrit…
Depuis que le train rapide Strasbourg – Bâle est interdit aux vélos, il reste un train qui se traine pour emmener son vélo. Mais, dans ce dernier, peu de places pour les vélos, au pays du vélo.
Je le prends en gros une fois par semaine…je vais travailler avec mon vélo dans le train, pour rentrer le soir de Sélestat à Strasbourg à vélo. Ça me détend. Comme aujourd’hui, avec de la pluie.
Emporter son vélo avec soi conduit parfois à ce que nos décideurs appellent un conflit d’usage entre voyageurs…et un conflit d’intérêt pour la SNCF!
Pour eux les trains sont d’abord fait pour les voyageurs et pas pour les vélos.
Il est vrai que les voyageurs sans vélo voient d’un sale œil le fait de devoir enjamber des couloirs bondés de…vélos.
La SNCF crée donc le conflit d’usage elle-même en ne dotant pas ses trains de places suffisantes.
Voyager avec son vélo dans le train devient de plus en plus incommode.
C’est pourquoi la SNCF avec les élus en charge des transports régionaux (TER) imaginent que les utilisateurs disposent de deux vélos: un à chaque extrémité du voyage.
Solution riche, pour sûr!, qui ne répond pas aux besoins des cyclo-voyageurs venus visiter notre région ou les régions frontalières.
Pour y parvenir, la SNCF organise la raréfaction du service en limitant le nombre de trains accessibles avec son vélo et en limitant le nombre de places disponibles.
Conclusion, si vous n’êtes pas content, prenez votre voiture ou faites du covoiturage!
C’est une curieuse façon pour la SNCF de concevoir des transports combinés utiles pour la planète et pour notre porte-monnaie.
Ajoutons à cela que les parkings sécurisés dans les gares ne sont accessibles que sur abonnement (voir l’article).
Si du coté allemand, la gare de Müllheim est dotée d’un parking à vélos imposant, les usagers ne craignent apparemment pas le vandalisme puisque l’abri couvert est accessible à tous.
Et Marc de conclure…
J’ai écris à la SNCF qui m’a indiqué avoir mis en place des garages à vélos dans les gares. Soit. Mais pour ceux qui n’ont pas deux vélos, pour ceux qui font des voyages ponctuels… Et puis, nouveau phénomène : les trains rapides Strasbourg / Bâle vont bientôt être saturés des vélos pliables…
Il est vrai que le vélo pliant est souvent le dernier recours pour voyager discrètement avec son vélo sans s’en démunir…
voir tous mes articles relatifs au vélo pliant
velomaxou 
Quelle galère c’est vrai, ma compagne a pratiqué un an. Le vandalisme en gare nous a coûté 300€ pour l’année, sans parler de la galère d’entretenir un vélo garé à 130km de chez soi et qu’on ne peut que difficilement ramener. Ceci dit sur d’autres lignes on observe la saturation approchante des places de vélo avec en tant qu’usager la crainte de s’en faire interdire l’accès…
De toute façon la situation globale en France de ce point de vue est moisie au possible et vu l’absence d’harmonisation du matériel roulant aucune chance que ça change rapidement sans politique vélo nationale forte.
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La situation des cyclistes dans les rames BOMBARDIER du réseau TER Lorraine n’est pas évidente.
Il m’est souvent arrivé de parcourir Épinal-Metz A-R ou Épinal-Nancy A-R avec mon vélo, et j’ai été particulièrement navré du comportement des autres usager du TER.
Certains messieurs cherchent à dégraisser la chaîne de mon vélo avec leur costume en alpaga.
Des dames bien sous tous rapports essaient de perturber le fonctionnement de mon dérailleur en y insérant des poils de leurs manteaux de fourrure.
D’autres donnent des coups de tête contre mes pédales en cherchant à fausser mon pédalier.
Et ce n’est certainement pas par ignorance de la situation, car je prends toujours la précaution, avant d’accrocher mon vélo à l’un des endroits prévus à cet effet, entre deux usagers assis sur les strapontins de claironner haut et fort : « ATTTTention Devant ! ! ! Une PPPeeetite place Pour mon VÉlO ! «
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