Comme d’hab!


Comme d’habitude, on reprend le cours de  nos parcours
« chéris ».

Hier, le Bannstein, aujourd’hui Rammersmatt. En attendant de
pouvoir faire mieux…

Le vélo, finalement, c’est une école de patience où l’on remet
chaque année en jeu ses challenges personnels de l’année
précédente.

On aurait tort de croire qu’il s’agit d’une banalité: monter
Rammersmatt, puis Roderen, puis rentrer par Michelbach, c’est le
parcours « bateau » pratiqué par des centaines de cyclos de la
région, et pourtant c’est chaque fois une épreuve.

Oui, je sais, on s’invente je ne sais quel motif pour ne pas y
aller: il fait trop froid, on manque d’entraînement, on n’arrivera
pas avant la nuit, on risque des plaques de verglas,…Mais jamais
on n’admettra qu’il faut, en plus, traîner l’embonpoint qui vous
étreint le ventre!..

J’avais un bon ami jadis qui aimait comparer son ventre rebondi
à la sortie de l’hiver à un agglo en béton qu’il « traînait » sur son
porte bagage.

Donc on va gérer, contrôler, doser, calculer pour arriver à
monter jusqu’à Rammersmatt de façon « honnête ». Choisir les bons
développements, ceux qui n’affoleront pas votre cardio, savoir
relancer en danseuse dans les boucles et ne pas se croire tout
permis dès le faux plat qui mène jusqu’à la chapelle.

Bon, mais avec les copains, « quand faut y aller, faut y
aller! ».

On met donc ses appréhensions, ses incertitudes dans sa poche et
on pédale.

C’est comme ça qu’on comprend que le vélo, c’est dur!

Et qu’on en sort encore plus endurci la fois suivante.

Retour heureux avec 3°C, les bouts des doigts gourds et la
goutte au nez!

Retour sur images…


on descent vers Bourbach… belle pente…et on profite des belles courbes… et on s’éloigne très vite…les bûcherons s’affairent dans la coupe de
bois……et les belles billes s’amassent.

Michelbach est au repos…les canards se pressent dans le petit plan
d’eau encore liquide…les berges asséchées

Une réflexion sur « Comme d’hab! »

  1. De petits commentaires juste comme il faut pour nous présenter le secteur, son patrimoine, les anecdotes, mais aussi tout simplement raconter le plaisir de pratiquer la randonnée. Bravo Maxou.

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