« J’ai des doutes… »
C’est sous ce titre qu’un lecteur (Alain
Chesne) de « Cyclotourisme » s’inquiète
(revue 600 de mars 2011).
Lui qui porte cheveux au vent, chemisette et pédales
plates , lui qui s’inquiète qu’à l’AG de la ligue de Bretagne,
on puisse recommander les barres de céréales au casse-croûte au
pâté avec un verre de rosé, il se demande si la Fédération
mérite encore bien d’associer « cyclisme » et « tourisme » en un seul
mot sous son nom.
Constatant que le tourisme à vélo ne constitue plus qu’une
infime partie des activités des clubs affiliés, il en vient
même à s’interroger s’il ne suffirait pas de fondre la FFCT dans
une section « tourisme » de la FFC?
Et d’ajouter, perfide, que la Paris-Brest-Paris ne serait selon
lui qu’une compétition déguisée!…
Le monde est ainsi fait.
Nos clubs cyclos se font happer peu ou prou par les sirènes de
la compétition. Sans le dire.
Les plus anciens d’entre-nous sont effectivement confrontés dans
les clubs à la mode du temps: singer la compétition cycliste,
adopter ses matériels, ses tenues, ses méthodes avec l’aide
d’anciens coureurs cyclistes sur le déclin.
S’arrêter aux détours du chemin pour admirer le paysage
alsacien, prendre une photo? ou même visiter un édifice?
Vous n’y songez pas!
Nous, ici, on n’est des pas des touristes, on fait du vélo,
monsieur!
Et le plus vite possible.
Pourvu qu’on soit rentrés à midi!
Cette option là, vélomaxou et ses amis la
rejettent.
Ils préfèrent le cyclisme par intermittence.
Heureusement!


Je suis pour ma part dans un « club national » qui s’appelle « Le Randonneur ». En effet, on dirait la FFCT d’autrefois, nos machines sont belles, et noires souvent, et nous avons force cale-pieds et porte-bagages… C’est une fédé sans la domination des mâles et pour le plaisir. En fait c’est un journal, mais on se réunit quelquefois pour le bonheur de cycler !
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