Col du Dreibannstein


Dans la série VTT, je demande le Dreibannstein.

Vous le savez, je débute le VTT.

Que les « pros » me pardonnent si mes premières impressions sont celles d’un enfant qui découvre son nouveau jouet!

Le VTT est vraiment une discipline à part. Une discipline de grande valeur. Je dois l’admettre malgré beaucoup de préjugés qui sont vérifiés, à savoir l’implication de véhicules pour se rendre sur les circuits VTT. Une contrainte qui pèse comme beaucoup d’autres sports dans le bilan écologique et environnemental.

Il faut, je crois, le garder à l’esprit et agir avec modération; d’autant que j’ai déjà dit tout le mal que j’en pensais dans une chronique qui m’a valu de nombreuses remarques.

13 petits kilomètres en une heure et demi, c’est pour moi difficile de faire mieux. Le « routier » que je suis s’impatiente d’un aussi faible rendement …avant de s’y faire. Ne nous trompons-pas: l’énergie à apporter pour se mouvoir dans les terrains glaiseux est considérable et mobilise toutes les forces et les aptitudes du pilote.

Départ de la chapelle de Saint-Gangolphe.

Évidemment, j’aurais pu me contenter d’un aller et retour pour aller chercher ce col, cette bosse insignifiante au dessus de Guebwiller dénommée Dreibannstein (68-537) et situé à 3,5 km au sud du Bannstein.

Mais sur la foi des parcours fléchés de la FFC (chapeau le fléchage de la FFC!), je me suis mis en tête de faire un tour de l’Unterllinger et l’Oberlinger, ces anciens vestiges fortifiés dont il ne reste rien, à part le panneau.

C’était pas tout à fait le bon jour pour la qualité des chemins.

Le vététistes patentés vont certainement rire, mais il faut une bonne dose de conviction pour entrer dans des mares boueuses sans trop savoir si on ne va pas rester collé au fond…

Bref! on est partagé entre prendre son élan et une bonne douche et y aller à pas feutrés avec le braquet capable de vous en sortir.

Mais le VTT se sort bien des mauvaises passes; dans les ornières, il s’accroche comme il peut, dans les pentes gluantes, pour peu que vous ayez sélectionné un braquet court, il arrache bien la crête et s’il vient à glisser, il trouve rapidement une accroche capable de vous ancrer au sol.

L’exercice demande quand même d’avoir un bon cheval et un turbo pour appuyer sur les manivelles!

Cela dit, le Dreibannstein est un site très sympa où convergent six sentiers de randonnées; voyez vous-même les photos et ces beaux chemins pédestres ensoleillés qui surplombent Guebwiller.

L’abri Jean-Pierre Loing y est de belle facture.

Retour par le col du Bannstein.

http://youtu.be/3YxsS7bpb3g

Pour le reste, au retour, prévoir une grande lessive!…

Je tire les enseignements de mon apprentissage en créant une catégorie VTT dans mes chroniques.

Je ne sais pas comment, selon quels critères, mes confrères se partagent les deux activités.

Les conseils de mes lecteurs seront les bienvenus.

Je fais déjà 600 heures de vélo par an, je n’ai matériellement pas le temps de faire mieux, je devrai donc faire une petite place au VTT.

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