J’ai toujours en mémoire ce collègue qui lors d’un banal discours de Président de cyclo-club me disait « on ne dit pas de mal d’un Président » alors même que je doutais de certaines mesures prises, si anodines qu’elles fussent.
Cet aveuglement pour l’ordre établi, cette déférence à l’égard des corps constitués, nous est extrêmement préjudiciable et il est nécessaire que les consciences évoluent dès lors que nous sombrons davantage jour après jour vers des abimes insoupçonnables.
Gardons intact notre sens critique et notre lucidité!

Ainsi, au niveau du Pays, l »illusion n’a t-elle pas assez voire trop duré?
On va le savoir dans quelques semaines.
Les cyclistes le savent : c’est dans les côtes qu’on se fait distancer le plus facilement et ceux qui n’ont plus la force ni l’habileté de réagir comme il convient perdent la course.
L’avalanche de mauvaises nouvelles qui frappent le monde du travail et le monde économique devrait finir par achever la révolution des équilibristes que l’on a portés au pouvoir.

Il ne suffit pas de désigner des boucs-émissaires pour se retrouver subitement absouts de responsabilités…comme ce capitaine de navire qui prétend qu’un rocher s’est dressé inopinément sur sa route alors qu’il paradait tous feux joyeux allumés.
L’imprévision, les mauvaises prises de décisions particulièrement dans les tempêtes demandant compétence, sang-froid, courage, sont des paramètres qui malheureusement font beaucoup défaut aujourd’hui à ceux qui ont le gouvernail en main.
Pour cela, ils vont devoir rendre des comptes pour les préjudices commis..
Certains mêmes devant la justice des hommes.

Quand un bateau de croisière coule, on dit que c’est une catastrophe.
Quand un munster coule, on dit qu’il est bien fait !
Le bateau de croisière était-il réalisé dans les règles de l’art (bien fait) ?
Le munster, coulant ou non est une catastrophe pour mon cholestérol, ça c’est certain !
Regarde-t-on les faits et les choses comme ils sont ou comme on voudrait qu’ils soient ?
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