Le vélo est mis entre parenthèses pour beaucoup d’entre-nous.
Ceux notamment pour qui le vélo est un sport saisonnier où l’hiver est par principe exclus.
Le froid, la pluie, la neige, bref les intempéries suffisent à nous dissuader d’enfourcher notre vélo.
Surtout dans nos régions septentrionales!
Mais pour d’autres, le vélo est aussi un art de vivre, pas question d’abandonner la partie. Quel que soit le temps!
Je ne sais rien faire d’autre d’un point de vue sportif.
J’ai réussi à donner cet angle sportif à ma vie grâce au vélo et je serais bien en peine de faire autre chose: la marche me fatigue, la course me secoue le squelette et le ski me donne rapidement des crampes.
Réflexion faite, je suis finalement inapte aux sports. Hormis le vélo.
Bref, bon à rien d’autre que mon vélo qui est presque un prolongement minéral de mon corps comme dit Jarry!
Vous savez, quand il tombe de vélo, le cycliste est plus prompt à regarder de quoi souffre son vélo que lui-même; ce réflexe n’est-il pas la preuve en soi que le vélo et nous ne sommes qu’un?
Je n’aime pas les sports dissymétriques comme le tennis qui fait subir au corps des torsions extraordinaires et qui ne sollicite qu’un bras, pendant que l’autre ne fait rien.
Ni les arts martiaux.
Ni les sports collectifs comme les jeux de ballons où le désir impérieux de posséder la balle me conduit à tous les hors-jeux inimaginables.
Petit joueur doublé d’un mauvais joueur, c’est bien résumé.
Je sais qu’il y a parmi nous des marcheurs, des coureurs à pied, des skieurs… et d’autres qui préfèrent récupérer après les efforts accumulés tout au long de la saison et ne rien faire.

La cuisine, ça compte comme sport ?
Sachant que je me sens obligé de manger seul ce que j’ai cuisiné seul.
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oui, c’est un sport culinaire individuel.
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Moi j’ai « porter les enfants » et « jardiner » ça compte aussi ??
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