
« Les feux je ne les fais pas, on ne s’en sort pas, on ne va pas plus vite que les voitures » (France Inter le 7/9 du 26 janvier)
Cette application sélective du code de la route par les cyclistes pose problème aux pouvoirs constitués.
« Ce feu là je le fais, à la rigueur, celui là…non!
Et ce stop en pleine rue, à quoi sert-il? sinon à couper la vitesse? »
Les élus se sont ingéniés à détourner l’esprit des réglementations au profit des riverains sans se rendre compte qu’ils rendaient la vie impossible aux vélos.
Ils en récoltent aujourd’hui les fruits: des cyclistes indisciplinés.
Il ne manquait plus que ça! Voila le désordre qui vient de ceux qu’on n’attendait pas.
L’universalité des réglementations routières montre ses limites puisque les intérêts des usagers cyclistes ne s’y retrouvent pas: pourquoi attendre des lustres à un feu rouge la venue hypothétique d’une voiture alors qu’il n’en arrive pas…et que de surcroît, le feu refuse de repasser au vert?
Pourquoi être condamné à prendre le trottoir avec sa reine pour contourner le feu imbécile?
Oui, je l’avoue, je prends le trottoir avec ma reine lorsque le feu est rouge à Bantzenheim. Cette forme de racolage actif est peu sanctionné par la loi.
Tant mieux!
Mais dans la sphère vélocipédique, il faut l’assumer: il existe des francs-tireurs capables de s’exonérer des règles, de toutes les règles de bienséance et aussi de celles du code de la route.
Considérant que le code n’est pas fait pour eux, certains cyclistes choisissent délibérément de s’affranchir de ces règles trop contraignantes, pensées et faites pour les voitures.
L’inconduite ne s’arrête pas seulement au coursier urbain, elle gagne aussi tous ces groupes cyclos du dimanche qui s’engagent en masse dans les stop, les ronds-points et les carrefours sans marquer d’arrêt lorsque le feu est au rouge.
C’est une forme de trompe-la-mort qui n’est pas infaillible à tous les coups.
Convenons-en!
C’est aussi une forme de jemenfoutisme et de défiance de l’ordre établi.
Après tout, les règles routières continuent de trainer les pieds et n’évoluent qu’à petits pas en se contentant d’affecter des bouts de trottoirs médiocres aux petits reines. Alors qu’elles méritent mieux que de l’asphalte pourrie encombrée de poubelles et de merdes de chiens.
Nos gardiens de l’ordre n’ont donc en retour que cette nouvelle chienlit de cyclistes désobéissants.
Qu’ils se débrouillent avec les députés godillots!

Si tu n’aimes pas les crottes de chien, n’en dégoutte pas les autres !
OUAH OUAH !
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