Garde à vous fixe?
Il est malade ce matin, le Maxou?
Il se croit encore à l’armée.
Mais non, vous n’avez rien compris, je dis garde-boue fixe.
Oui, depuis ma prise d’arme d’hier dans la Hardt où j’ai été repeint en tenue de camouflage de la tête aux pieds, je commence à prendre du galon.
Au moins ceux de caporal…
Faire ses classes dans le VTT révèle certaines déconvenues.
Comme par exemple constater qu’à la revue de paquetage, il vous manque des accessoires sur votre char d’assaut: des garde-boue.
Oui, oui, j’ai vérifié: garde-boue s’écrit bien au pluriel comme au singulier, c’est le charme de la langue française.
Séquence nostalgie
Il était un temps où les moins de vingt ans…ne juraient que Bluemels pour leurs routiers.
Avoir des Bluemels sur sa randonneuse vous procurait cette espèce d’élégance aristocratique parmi la gent (pas la jante) cyclotouristique.
Il y avait même ceux, suprême artifice, qui possédaient des Bluemels à liserés dorés…
Bluemels existe toujours, mais la marque semble s’être fondue dans le magma ambiant des fabricants.
Venons-en à ces bavettes, ces grandes langues pendantes que nous accrochons à nos biclous.
Les modèles ne manquent pas.
Amovibles ou fixes?
Derrière? devant? ou les deux?
Pour la route, l’amovible est d’usage courant.
Si bien que quand il se met à pleuvoir, c’est justement la veille que vous avez démonté le garde boue!
On se contente souvent de l’arrière, histoire de se protéger le dos, les fesses…et le copain qui suit derrière.
Si votre garde boue est trop court, il manquera d’efficacité.
Le système de fixation est aussi important, tous les modèles clipsables sur cadre ne s’adaptent pas, dans ce cas, c’est le modèle pour tube de selle qui conviendra le mieux.
A noter que dans certains clubs ou confrérie, c’est l’académisme qui prévaut comme ici à la Confrérie des 650 où seules sont acceptées les bicyclettes avec garde-boue fixe.
Et encore…estimez-vous heureux qu’on ne vous impose pas la bavette sur le garde boue avant!
En ville, le fixe pour toujours avec des bonnes tringles, bien enveloppant.
A VTT, l’amovible
En cas de suspension arrière, le garde-boue doit permettre le débattement sans toucher le pneu
pour l’avant…
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velomaxou 
Etant coureur et roulant sur des vélos sur-mesures, j’ai un super mulet pour l’hiver en tubes Reynolds Inox 953.
J’ai monté dessus des garde-boue en carbone, très fin et très léger.
Certains coureurs se moquaient de moi au début, mais plus maintenant.
Le garde-boue est très utile, il te permet de faire des km avec les muscles du dos et des jambes au sec.
Le premier bon coureur que j’ai vu mettre des garde-boue Salmon en alu sur son vélo de cyclo-cross était mon pote Pierre Yves Duzellier.
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Un petit plaidoyer pour la sauvegarde de la bavette de garde-boue; espèce en voie de disparition(sauf au Pays-Bas, bien sûr…).
Cet accessoire -hautement ringard, même pour des sexagénaires- monté sur le garde-boue-au moins à l’avant peut être très utile, et même faire la différence pour protéger le bas des jambes et les pied des projections.
Sur mon vélo « utilitaire », je ne voudrais plus m’en passer; il permet de garder les pieds-relativement- au sec.
Sur un vélo de route, je comprend qu’on puisse avoir des réticences d’ordre estethiques; surtout qu’il existe d’excellentes sur-chaussures impérméables.
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En plus des garde-boue je mets de chaussettes http://www.sealskinz.com/
Avec ça je suis tranquille, le pied est au sec et n’a pas froid.
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