Causeux, certes je le suis et je le revendique.
Écrire, Maxou sait faire. Un peu.
Causer de la pluie, du beau temps, des vélos.
Causer aussi parfois pour ne rien dire.
Comme ça, pour passer le temps.
Causeux et faiseux à la fois
Trop d’expression retenue conduit parfois au non-dit et à l’incompréhension.
Mais faiseux, je le suis aussi. J’ai ma manière d’être, sur mes vélos. Je m’applique comme si un maître me disait « peut mieux faire ».
Loin du premier de la classe dans les côtes, j’ai encore de la marge…
Face de bouc à la Une
Ce matin, la Une du journal l’Alsace m’inspire:
Facebook se lance dans la Bourse « pour remplir sa mission sociale »
J’arrive à me demander si je ne fais pas partie à l’insu de mon plein gré de ces 845 millions d’utilisateurs qui chaque jour racontent à toute la planète qu’ils ne savent pas comment venir à bout de ce bouton d’acné mal placé alors même que nous sommes à table?
Rendre le monde plus ouvert et connecté, c’est officiellement la raison d’être du bébé de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook; mais est-ce pour autant une mission sociale? Faut-il à ce point convier toute la planète à entrer dans notre sphère privée pour exister?
Serais-je moi aussi une des victimes innocentes de ce réseau social tant vanté?
Monétiser l’audience, de quoi plomber l’ambiance!
De façon plus prosaïque, Facebook a une autre idée en tête plus substantielle, celle qui consiste à… monétiser l’audience. Autrement dit faire des sous en permettant à des publicistes bien inspirés de se glisser au milieu de vos états-d’âme.
Faire du fric avec du vent, on connaissait déjà les éoliennes, mais avec Facebook, ça marche aussi: 3,71 milliards de dollars de chiffre d’affaires réalisé en 2011!
