L’incinération des ordures, le mauvais choix


Notre environnement, on l’aime beau.

Vous savez comme je peste à la vue de ces ordures qui salissent nos entrées de ville et notre campagne jusqu’aux confins de sentiers réputés pour leur inaccessibilité aux moins courageux d’entre-nous.

Alors?

Faut-il imaginer que parmi les sportifs amoureux de la nature, il y a aussi des intrus qui se glissent parmi nous?

Oui, hélas!

Il suffit en montant les cols de compter ces pipettes vides de glucose…

Je me souviens des tas de fumier dans mon village  d’enfance devant les fermes et où les poules s’en donnaient à cœur-joie.

Vivons-nous une réminiscence de réflexes malfaisants enfouis en nous?

Hier, le fumier exhibé devant la ferme en gage de richesse, aujourd’hui, les fioles en plastique des grimpeurs…et aussi me dit-on des tonnes d’ordures abandonnées dans les Alpes et l’Himalaya!

Je ne sais pas si c’est de cette époque que nous vient l’image du coq gaulois qui chante fièrement les deux pattes dans la m…e.

On a connu aussi les tas d’ordures à la sortie du bourg qui faisaient, eux, les délices des récupérateurs en cette période de reconstruction où les boites de petits-pois servaient de clinquant pour boucher le pot d’échappement troué de la Matford.

Il est vrai qu’en cette période de disette économique, tout était prétexte pour ne rien jeter ; les épluchures de pomme de terre au compost du jardin, les vieux pneus au rechapage, les chaussettes trouées au raccommodage, …

Aujourd’hui nos grandes métropoles urbaines n’ont rien trouvé de mieux que de brûler tout ce qui nous dérange dans le cycle effréné et effrayant du consumérisme. Avec quelques exceptions en direction du tri, du recyclage et de la production d’emballages plus économiques pour la planète.

C’est sur ce genre d’engagement qu’on devrait pouvoir juger nos candidats présidentiels…qu’ont-ils à nous proposer pour stopper ce flux imbécile d’objets mort-nés qui emplissent nos poubelles?

L’incinération?

Il faut dire que l’incinération est la plus mauvaise solution pour éliminer nos ordures: elle produit des poisons (des furanes, des dioxines, des mâchefers contaminés,… dans l’air, dans l’eau et dans nos sols…et elle dispense le citoyen de se poser des questions sur le coût écologique de nos comportements.

Pourtant en Alsace, les Sivoms d’incinération ont poussé à la périphérie de nos métropoles et nos élus se sont engouffrés dans cette solution de l’incinération estimant qu’elle était pratique et indolore; le citoyen paie toujours plus et les sociétés d’incinération prospèrent…là où l’Allemagne voisine  trie, recycle à grande vitesse et consigne ses emballages.

450 associations pro-nature viennent donc de questionner les 10 candidats (DNA  du 7/4).

Aucune réponse à droite!

Étrange, non?

5 réponses à gauche…

Je vous laisse découvrir la crédibilité des réponses telle qu’elle a été notée par les associations de défense de l’environnement

2 réflexions sur « L’incinération des ordures, le mauvais choix »

  1. Tes vieilles chambres à air pourries, tu les mets dans ta sacoche, hein ?

    Oui Môssieu… Si j’avais la place pour transporter une neuve, je peux tout aussi bien reprendre la vieille… je disais d’ailleurs l’autre jour dans le fil « NON » :

    En matière de souiller la nature et toutes proportions gardées, (certains) cyclistes ne sont pas en reste pour balancer leurs déchets : chambres à air, boyaux, vieux gants, emballages de barres énergétiques etc etc…
    Donc quand on a crevé, la vieille chambre à air, on la met dans sa sacoche, sa poche etc, et on la met dans la poubelle à la maison. OK ?

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