
Avec mon vélo, je me suis entendu, nous n’irons pas voter. Oui je sais c’est facile de se défausser sur son vélo diront ceux qui croient encore à l’utilité d’un vote « plié » d’avance et dont l’orchestration a été écrite par toute la classe politique, gauche comprise.
Lui, c’est moi et moi c’est lui. Si mon vélo le dit, c’est qu’il a raison.
Heureusement, vu mon âge, je n’aurai plus à subir encore longtemps le sabir des politicards qui ne cessent de nous trahir depuis 1981: le tournant de la rigueur, le référendum de Maastricht, le traité de Lisbonne,…vous connaissez la suite.
Mais observons cependant les choses du moment
Si Le Pen, la fille, n’est rien d’autre qu’une imbécile incapable d’ânonner par cœur son bréviaire droitier en exploitante médiocre d’une affaire familiale, Macron n’est pas mieux: c’est un pur produit de la technocratie néo-libérale qui se contrefout de nous et qui ne se prive pas pour le dire et le répéter.
- traversez la rue et vous trouverez du boulot
- les ouvrières de Gad illettrées
- emmerder les non-vaccinés
- …
Il n’y a à rien à attendre demain de Macron qu’un autre extrémisme tout aussi dangereux que celui de Le Pen.

Une entreprise de démolition des acquis sociaux, des services publics, de l’hôpital, de l’école publique. Macron se comporte comme un gobe-tout des idées de ses opposants pour les recracher ensuite vidées de leur substance.
Oui, Macron incarne une politique de classe bourgeoise au détriment des libertés publiques et de la démocratie. C’est un homme dangereux qui n’hésite pas à envoyer sa police couper des mains et éborgner des manifestants au mépris des libertés publiques et syndicales et des oppositions.
Je ne peux pas voter Macron. Mon vélo non plus, lui qui a connu tant de promesses non tenues et de double langage qui chaque fois le pénalise sur la route au profit des bagnoles.