
Encore une fois, il nous est permis de constater qu’en France, les entrepreneurs de voirie travaillent mal.
Contrairement aux Allemands qui eux travaillent correctement.
Pourtant, les engins sont les mêmes, les carrières d’agrégats frontalières souvent communes…alors?…
Peu importe de savoir qui est responsable, le résultat est là: notre vélo est soudainement atteint de la maladie de la tremblotte, une fois le revêtement de surface terminé.
Je ne parle pas des tapis neufs, non!
Je parle de ces excavations incessantes que font les entreprises exploitantes des réseaux souterrains et qui tranchent la voie sur 50 ou 60 cm de largeur perpendiculairement ou longitudinalement.
Chaque fois qu’un engin de terrassement entreprend de creuser le sous-sol de la voirie urbaine, les cyclistes peuvent craindre le pire.
Et le pire se vérifie souvent.
Petit retour en arrière sur le mécanisme de destruction de nos revêtements de chaussée….
Tout se passera bien! promet le chef de chantier à l’élu chargé de la voirie communale qui se désespère de voir sa chaussée défoncée alors qu’elle est en bon état, et même parfois neuve.
Interdire les travaux dans le sous-sol?
Vous n’y songez pas.
Si le maire a des pouvoirs de police qui permettent effectivement de différer des travaux, les permissionnaires de voirie que sont les grands corps de travaux publics sauront vous faire chanter…
– Si vous interdisez mes travaux de rénovation du réseau de gaz ou d’assainissement, alors ne venez pas vous plaindre si des incidents se produisent!
Ce discours là, les maires sont habitués à l’entendre; alors ils acceptent qu’on défonce leur voirie…au nom de l’intérêt public.
Les prescriptions sur la qualité des réfections existent mais elles sont la plupart du temps négligées et personne à la commune ne songerait à faire refaire le travail mal fait.
Ne parlons même pas des réfections provisoires (elles aussi codifiées par les textes) qui mettent directement les deux roues en danger de façon scandaleuse et que l’on rebouche avec n’importe quel matériau comme des galets voire du sable où l’on reste planté dedans.
Alors les premières victimes de ces malfaçons, ce sont les cyclistes, eux qui doivent emprunter le bord des chaussées, justement là où les fossoyeurs travaillent.
Et rien ne saurait interrompre ce cours des choses qu’il faut subir.

Warrf effectivement c’est Bagdad ta route là !!!
Non, je déconne, pour moi elle est parfaite cette route.
Sans rire, ici chez moi en Creuse c’est des rustines sur chaque route, des emplatres qui font plus ralentisseur qu’autre chose.
L’enrobé nous ne connaissons pas, 3/4 de nos routes sont en gros gravier de granit du Limousin.
Quand je monte en Alsace j’ai l’impression de rouler sur de la moquette.
Stef
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