La chute d’une icône


Lance Armstrong déchu de ses sept titres de vainqueur du Tour de France par l’agence antidopage américaine et radié à vie du sport professionnel.

Voilà les adorateurs du grand champion orphelins.

Pour le directeur de l’agence américaine « il s’agit d’un exemple poignant de la manière dont la culture du gagner-à-tout-prix peut, si elle n’est pas contrôlée, submerger la compétition juste, sûre et honnête. Mais pour les athlètes sains, c’est un rappel rassurant qu’il y a un espoir pour les générations futures de concourir sans l’usage de drogues qui améliorent les performances ».

Mais l’imposture va continuer: selon le professeur Mondenard, pour gagner à tout prix, les compétiteurs ne rechignent pas à mettre leur sang au frais, histoire de disposer de bons globules quand on en a besoin.

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Dans les gazettes, ce matin, les avis sont partagés..

Il y a ceux qui continuent de croire au surhomme Armstrong, les stimulants n’ont jamais pédalé sur le vélo, c’est quand même l’homme avec son talent et ses capacités hors normes qui va au bout de la course, et qui sans le dire accréditent l’idée que le dopage est nécessaire à la compétition, d’autres qui préfèrent garder en mémoire l’exemplarité de l’homme qui a vaincu son cancer grâce au sport (!) et ceux qui regrettent que la punition ne s’applique pas à tous.

Ce qui fait bondir ceux qui croient encore au sport de compétition « propre », à croire que le cyclisme se résume à se doper sans se faire choper… On m’aurait menti ? dit l’un d’eux.

Perfide, un lecteur a déjà trouvé une conséquence aux déclassements d’Armstrong:

Génial !!! s’écrit-il…
Virenque devient donc 3 fois vainqueur du tour de France…à l’insu de son plein gré.

J’ai vérifié, Virenque n’a été 2eme du Tour qu’en 1997…alors qu’Armstrong a été sacré de 1999 à 2005.

2 réflexions sur « La chute d’une icône »

  1. Et comment on va réécrire les classements maintenant ?
    Si on cherche ceux qui n’ont jamais été impliqués dans aucune affaire de dopage, ça ne va pas être facile de trouver 7 podiums sans aller chercher au fond des classements ceux qui n’ont jamais été contrôlés ou qui ont eu la chance que leurs flacons se sont perdus avant analyse.

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    1. J’ai imaginé qu’on mette le classement à l’envers.
      Récompenser le dernier.
      Ainsi le Tour deviendrait le tour de la lenteur.
      Le spectacle y gagnerait puisqu’on pourrait prendre plusieurs mois pour atteindre la dernière étape!
      Dans les cols, ceux qui montent à pied auraient beaucoup plus de chance d’être vainqueur et on aurait le temps de les voir monter.

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