
Il est des vérités pas bonnes à dire.
On savait que la compétition était une violence pour atteindre ce que l’on nomme pudiquement le dépassement de soi.
Jusqu’alors la gangrène du dopage a largement faussé la règle du jeu dans toutes les disciplines.
Hommes et femmes.
Ceux qui reprochent que le cyclisme soit trop montré du doigt ont raison de le souligner; mais est-ce pour autant une excuse? comme ces inconditionnels du vélo spectacle qui trouvent encore quelques circonstances atténuantes à Lance Armstrong parce que ses victoires seraient trop belles? ou parce qu’il conviendrait aussi de punir les quinze suivants du classement?
J’avoue ne pas comprendre ce type de raisonnement absurde.
N’est-ce pas aussi une façon délibérée de dire « au diable le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse »?
Un ivresse qui nous fait perdre tout sens de la réalité.
La réalité, ce sont des compétiteurs qui deviennent victimes, avant l’âge, de toutes sortes de dérèglements physiques et mentaux et même de morts prématurées.
Mais, ce matin, notre surprise est encore plus grande.
En lisant un article dans le Midi-Libre, on découvre que les sports pratiqués par les handicapés sont aussi investis par la tricherie.
Des non-voyants qui sautent de joie en voyant leur nom s’inscrire sur le tableau d’affichage!…des équipes d’handicapés mentaux tous sains d’esprit!…et pire des décharges électriques pour mieux activer le sang des paraplégiques.
Bref, une sorte de masochisme sadique pour mieux vaincre.
Qu’on se rassure: aucune fédération sportive ne cautionne ce genre de dérives.
Ouf!
