Il faudra d’abord déplier le linge mouillé et panser les plaies maintenant que le retour sur le continent est arrivé.
Pas d’exagération: les buissons épineux du taillis Corse ne sont là que pour aiguiser notre sens du bon itinéraire à choisir à chaque pas le long des sentiers escarpés qui entourent l’ile. Les piquants qui vous cinglent les mollets ne sont donc là que pour vous guider sur la bonne trajectoire.
Avec plus de 70 cols, 7000 m de dénivelés et 350km parcourus à VTT dans le nord de la Corse, il me reste environ 500 clichés à trier.
Trois belles gamelles mémorables pour mon VTT …et moi.
L’important, c’est la façon de tomber sans trop de casse pour soi et sa machine.
Mes erreurs ont été « techniques ». Je devrai donc m’améliorer.
Trois descentes non contrôlées; la machine s’emballe en sautant des roches, retombe sur des sols inconsistants, puis c’est la chute sur la barre suivante ou en sortant du tracé sans possibilité de s’arrimer au sol. Il est vrai que la fatigue et le manque d’influx sont des facteurs aggravants.
Au chapitre mécanique, je me suis régalé avec mon « tout suspendu » ainsi qu’avec ma trace GPS car dans le maquis Corse, il y a très peu de panneaux d’indication…qui ne soient pas troués de chevrotines.
Une vérité: le pneu tubeless est indispensable avec autant d’épines. Je ne les regrette pas. Je n’ai pas crevé une seule fois.
(10 chambres crevées contre 1 tubeless en moyenne dans le groupe)
Les crevaisons vous minent le moral dans ce genre de terrain et vous font perdre beaucoup de temps à réparer.
Il reste des améliorations indispensables pour aborder ce type de terrain:
– des pédales à faces mixtes, déclipsables et plates, avec du caoutchouc autour,
– des bouchons de bout de guidon mieux ajustés
– des chaussures montantes
– une capuche de casque pour les jours pluvieux
Au total, la météo a été plutôt favorable: 5 jours de soleil et seulement 2 jours de pluie, le premier et le dernier.
Comment parler des la Corse, sans parler des Corses?
On le fera plus tard…
velomaxou 