Casse-pattes


Casse-pattes, dites-vous le Blauen?

Tout faux, le casse-pattes est un tord-boyaux.

Alors faudrait savoir s’il nous casse les pattes ou s’il nous tord les boyaux, le Blauen.

Bon premièrement, je prends la ligne droite. Celle qui en quittant Niederweiler rejoint directement le carrefour du Blauen.

Avant d’arriver au pont qui enjambe la montée de Lipburg, on est déjà raide comme un passe-lacet.

Douze pour cent au pentomètre qui vous font douter…ai-je bien emporté tous mes pignons?

Je regarde derrière…exact!

Ils sont tous là.

Bon après, on accède à la rampe de lancement qui mène là-haut, sur la montagne.

Du huit, neuf pour cent permanent.

Sauf là…3 à 4%.

Le temps de se refaire une beauté et d’éponger les sourcils qui pleurent comme si on avait mis trop de harissa sur la pizza.

Ouf, enfin l’auberge!

Sept à huit vététistes prennent l’air.

Oui d’accord, le bon dieu a bien travaillé, c’est wunderbar mais pour monter jusqu’ici, le bon dieu, il a oublié le téléphérique.

Et je rentre, revêtu du coupe-vent.

Oh les beaux dadas et les belles dadames de Müllheim!…

80km/1000m

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