Faisons de l’air…


A la frontière franco-espagnole

Ouf!

L’heure du farniente.

On trie, on recalcule, on lave son linge sale…

On constate que la canicule est là.

Partout sauf en Cerdagne.

Demain, alerte ozone en Alsace.

Une alerte indolore, inodore dont tout le monde se contrefout.

La preuve: Strasbourg encourage les automobilistes à prendre leurs vélos.

Ainsi un comportement vertueux consisterait, selon la Communauté Urbaine, à faire respirer massivement de l’ozone aux cyclistes.

Curieux paradoxe!

On le sait, ma thèse est celle de la coercition.

Une thèse peu partagée qui me fait passer pour un affreux dictateur.

Donc continuons à polluer la plaine d’Alsace…comme si de rien n’était.

La France a cette curieuse politique d’annihiler le temps qui passe et d’enfumer ses concitoyens tout en profitant de la léthargie estivale qui endort les foules.

Tout juste ces débordements de Trappes ou ces excès de Cholet pour animer les gazettes et ces royaumes belge et britannique pour exciter les ventes  de Point de Vue sur les plages.

Oui, la vie est belle.

Je me marre tout de même de voir mes coreligionnaires cyclistes continuer de croire au mythe de la compétition cycliste propre après cette victoire héroïque d’un dénommé Froome dont on ne sait d’où il vient…mais chut! dire du mal du Tour de France est encore un sacrilège qui mérite l’excommunication chez nos religieux du cyclisme.

Donc, taisons-nous!

Et rêvons un peu rétroactivement à ces ascensions pyrénéennes que le miracle de l’informatique nous restitue graphiquement…

J’allais oublier; mes plus belles photos de Cerdagne sont là…

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