L’architecture industrielle a des adeptes.
La preuve, j’en suis un.
Capitalistiques et fascinants, oui ces ouvrages le sont.
Témoin de notre ère post-industrielle, cet étrange enchevêtrement de structures industrielles ne possède nulle âme qui vive sur place.
Dans les entrailles? on ne sait pas…
Peut-être que des observateurs insidieux scrutent ce bonhomme jaune sur son vélo qui mitraille comme un paparazzi…
C’est au port du Rhin à Ottmarsheim.
Un samedi.
Pourtant l’agglomération de communes a quand même réalisé une magnifique piste cyclable, à grand frais, pour les prolétaires tentés de s’aventurer au boulot dans le petit matin gris.
On ne sait pas qui préside à la construction des ouvrages cyclables.
Nos édiles sont parfois à la peine lorsqu’il s’agit de clore les exercices comptables.
Alors on commande 500 mètres de ruban goudronné.
Histoire de se donner bonne conscience.
Je serai prêt à retirer cette offense faite à nos édiles si l’un d’eux m’apporte un témoignage concret de l’utilité de cet ouvrage…
Mais il existe aussi des ouvrages aux lignes épurées comme cet ouvrage qui relie les autoroutes au-dessus du Rhin…
Des travailleurs?
Oui, j’en ai trouvé.
Au fond de cette écluse de Niffer.
