A kalte Küche, le chalet est vide. Une photo et je file.
Je file lentement car ça monte entre 8 et 15% pendant 7 kilomètres.
Autant dire que ma vitesse ne dépasse pas 6km/h; mais c’est mieux qu’à pied.
C’était quitte ou double.
J’ai perdu.
L’orage me surprend à trois kilomètres du Blauen.
J’avais pourtant misé sur l’espoir d’être épargné.
Un circuit court avec la possibilité de rentrer dare-dare si les choses venaient à se gâter.
Après mon premier col, le Leideck (847m), une ombre sinistre s’empare de la forêt.
Vite, j’enfile l’imperméable, je planque les merdouilles électroniques.
Ça tombe si dru que les grosses gouttes traversent la frondaison épaisse.
Je me tiens droit contre mon vélo, le col de l’imper serré et j’attends…
J’attends un quart d’heure…puis je reprends mon chemin.
L’accalmie me redonne espoir et j’aperçois la route qui mène au Blauen.
Mais auparavant je descends à la cote 1069 par un étroit sentier boueux pour atteindre le col de Fischerbrunnsattel.
Je n’abandonne pas l’idée de monter jusqu’à la maison du Blauen. Je pousse dans le single bordés d’orties; ça réchauffe.
Je suis dans le nuage.
Je tâtonne pour trouver la descente vers Hexenplatzsattel.
Un single de grosses pierres; gare à la chute!
Puis je retrouve un chemin sablonneux…et exceptionnellement boueux après l’orage et les débardages
Hexenplatz (843m) est là avec son chalet, avec sa pierre tombale à la mémoire d’André Boulloche, ancien ministre du Général et maire de Montbéliard et de Renaud Mary tombés en 1978 avec leur avion.
Je poursuis et je rejoins Käsacker que je laisse sur ma gauche.
Enfin une éclaircie!
Je chemine vers Schloss Burgeln en longeant la pente.
Schloss Burgeln s’est refait une jeunesse.
Il est actuellement doté des oeuvres de Volker Scheurer
Je termine mon périple en beauté avec la roseraie du château et un point de vue qui s’améliore.
Je descends lentement jusqu’à Schallsingen. En grelottant.
20km/860m/3 cols
Par beau temps, ce parcours est agréable.
il est ou le moteur sur ton velo.?
sans rire belle machine digne du cyclo qui l’utilise.
cordialement.
http://www.papytonvelo.fr/
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Tu planques les merdouilles électroniques !
Elles ne sont même pas étanches !
C’est vraiment de la merdasse.
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