Lettre à Mon Petit Cœur


Tu as un cœur gros comme ça pour moi

Mon Petit Cœur Adoré,

Merci de m’avoir supporté encore hier dans ces épouvantables raidillons du col de Houx.

A la réflexion, j’aurais du prendre plus soin de toi; par exemple en me contentant d’un chemin forestier, plus long mais moins pentu.

J’ai eu de la veine, tes petits ventricules se sont bien repolarisées sur l’essentiel. L’essentiel étant que j’arrive entier en haut, avec toi.

Je sais que tu prends soin de moi dans les moments difficiles. Toi et moi, nous ne faisons qu’un.

Je te sens battre très fort pour moi et j’ai même installé sur mon guidon l’image de tes fougueuses ruades pour m’aider à grimper là-haut.

Dans les moments d’abattement, tu es toujours près de moi, en moi, pour me soutenir dans les épreuves.

Alors au lendemain d’une folle balade, je te la dois bien cette reconnaissance où, tous les deux, nous irons musarder à petits pas.

Le temps de reprendre notre souffle. Ensemble.

PS: Faire un test d’effort et un électrocardiogramme périodiquement est une nécessité avant de se lancer des défis physiques.

Si le sport entretient sa forme, il faut s’assurer qu’on ne place pas la barre trop haut, s’assurer qu’on ne souffre pas d’une maladie cardio-vasculaire.

Par exemple, se souvenir qu’en fonction de l’âge, on ne doit pas dépasser certaines limites en terme de fréquence cardiaque (en gros 220 pulsations auxquelles on retranche son âge). Savoir que votre pression artérielle grimpe vite dès que vous faites des efforts (pour moi, à 230 watts d’effort produit, ma PA monte à 22/8) et savoir aussi que si le souffle vous manque pour parler pendant l’effort, il faut arrêter de pédaler ou modérer l’effort.

Avec votre cardio au guidon, dès que vous arrêtez l’effort, vous devez voir votre fréquence cardiaque décroître rapidement dans la minute. Si vous n’avez pas de cardio, prenez vous pouls à la montre de temps à autre.

Tenez compte de votre fatigue: au bout de cinq à six heures d’effort continu (ce qui est le cas dans les raids à VTT), il est normal de se sentir fatigué et donc de disposer de moins de ressources. Moins de puissance, moins de réflexes aussi, penser qu’en fin de balade, personne ne viendra vous secourir rapidement si vous êtes accidenté dans un trou perdu.

pour aller plus loin, l’Amicale des Cyclos Cardiaques

la thérapie du bonheur

 

Une réflexion sur « Lettre à Mon Petit Cœur »

Laisser un commentaire